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    Nouvelle Calédonie
  • E.C. | Crée le 31.07.2018 à 06h27 | Mis à jour le 31.07.2018 à 06h27
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    Aurélie Ghysels a présenté hier, à la CPS, les résultats de l’étude de faisabilité de la commercialisation locale de la viande de cerf sauvage issue de la chasse.

    Comment la valorisation de la viande de cerf peut-elle stimuler l’effort de chasse, et ainsi contribuer à la régulation de la population de cerfs ? Quels sont les risques et les bénéfices potentiels pour les différents acteurs ?

    Une vaste étude menée dans le cadre du projet Resccue* sur les possibilités de commercialisation locale de la viande de cerf sauvage issue de la chasse a fait l’objet d’une restitution hier soir, à la CPS, commanditaire de l’étude aux côtés de la province Nord et du Conservatoire d’espaces naturels (CEN). «On pense que la valorisation est une des solutions les plus efficaces pour réguler les populations de cerfs et pour financer cette régulation, introduit Yannick Monlouis, de la Direction de l’environnement de la province Nord. Ça fait une dizaine d’années que l’on travaille dessus. Aujourd’hui ces conclusions permettent de penser la suite. » Alors que 75% des Calédoniens consomment de la viande de cervidés, l’étude met en perspective le potentiel du marché, nettement plus important lorsque les contraintes réglementaires sont plus faibles. « Nous avons noté une attente très forte des chasseurs pour une régulation adaptée au contexte local, notamment sur les perspectives de mise en valeur des terres coutumières » indique Aurélie Ghysels, coordinatrice de l’étude. Classée en priorité numéro 1 de la « Stratégie de lutte contre les espèces exotiques envahissantes dans les espaces naturels de Nouvelle-Calédonie », adoptée en 2017, la régulation des populations de cerfs rusa et de cochons pèse lourd. Près de 222millions de francs par an pour financer un certain nombre de mesures, à l’instar de la prime à la mâchoire, de la capture de cerf ou le dispositif barrière « anti-cerf ». « Mais dans un contexte strictement environnemental, aucune d’elles n’a eu d’impact significatif » ,commente Patrick Barrière, du CEN.

    * Restauration des services écosystémiques et adaptation au changement climatique

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