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    Nouvelle Calédonie
  • Anne-Claire Pophillat | Crée le 07.10.2025 à 05h00 | Mis à jour le 14.10.2025 à 10h28
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    Hélène et Mado à la billetterie du festival La première séance, au Rex, qui ouvre ce mardi 7 octobre à midi. Photo Archives LNC / Aurélia Dumté
    Le festival La première séance revient pour une 17e édition du vendredi 10 au samedi 18 octobre au Rex, mais aussi au Cinécity, à la FOL et en plein air, avant de partir pour le Grand Nouméa et la Brousse. Cet événement dédié au cinéma jeunesse, familial et ludique, vise également à favoriser l’éducation à l’image et à l’ouverture d’esprit, le tout à petits prix.

    La première séance, c’est quoi ?

    La première séance, créée en 2009, est le festival du cinéma jeunesse, qui permet aux enfants et à leur famille de découvrir des films du monde entier, que ce soit des courts métrages ou des longs métrages, animés ou en prises de vues réelles. Outre l’aspect ludique et de divertissement, l’objectif est "d’éduquer à l’image, de s’interroger sur ce qu’on vient de voir, de proposer des médiations et des échanges avec des structures spécialisées dans les thématiques évoquées dans les films", explique Hélène Singer, programmatrice et coordinatrice du festival pour l’association Jeunes et Toiles, qui porte l’événement. L’année dernière, 6 500 personnes y ont participé. Pour cette édition 2025, 24 films sont proposés lors de 33 projections au Rex, au Cinécity, à la FOL et en plein air, du vendredi 10 au samedi 18 octobre.

    À partir de quel âge ?

    C’est "la spécificité de ce festival", indique Hélène Singer, la programmation de contenus adaptés pour les plus petits dès 3 ans, avec des courts-métrages de cinq à dix minutes, pour des séances de quarante à quarante-cinq minutes maximum. "À cet âge, ils n’ont pas forcément la capacité de se concentrer pendant une heure et demie. On passe au long-métrage plutôt à partir de 5-6 ans, voire plus. Puis, il y a des films pour les préados." Mais, l’ensemble des projections s’adressent à un public familial, donc aussi aux adultes. "Il y en a qui viennent seuls, sans être accompagnés d’enfants, raconte Hélène Singer, et on l’encourage, parce que l’intergénérationnel est important."


    Deux séances en plein air sont programmées vendredi 10 octobre au parc de Sainte-Marie avec Migration et le vendredi 17 octobre au nouveau parc de loisirs de l’Anse Vata avec Les Triplettes de Belleville. Photo F.D.

    Quels sont les points forts de cette 17e édition ?

    • Plusieurs points sont à retenir dans la programmation cette année, notamment la sortie en avant-première nationale de Marcel et M. Pagnol, de Sylvain Chaumet, l’occasion de proposer un classique du même réalisateur, Les Triplettes de Belleville, ainsi que la projection de deux films québécois inédits, Coco ferme et Mlle Bottine, ce dernier étant une "exclusivité" du festival, puisqu’il n’est pas sorti en France.

    • Des séances inclusives sont également prévues, dont un documentaire, En perte de vue, disponible en audiodescription en téléchargeant une application gratuite sur smartphone. "Cela permet de mélanger un public malvoyant et un public voyant", note Hélène Singer, une formule rare dans les salles obscures du Caillou. Une projection accessible aux personnes en fauteuil roulant est aussi annoncée. Un film est proposé en partenariat avec l’Agence sanitaire et sociale, La Vie, en Gros, un long-métrage tchèque en stop motion qui parle de l’obésité, pour lequel l’ASS tiendra une médiation et des ateliers sur l’alimentation équilibrée et le sport santé.

    • Des ateliers sont toujours proposés au Rex en parallèle, soit dédiés à l’audiovisuel, comme ceux consacrés au stop motion ou au doublage improvisé, soit en lien avec les thématiques abordées dans les films. L’association Symbiose assure par exemple une animation autour de Mary Anning, la biographie de la première paléontologue de l’histoire, qui "parle des dinosaures calédoniens et de toutes les créatures disparues", précise Hélène Singer. À noter parmi les nouveautés, un atelier Lego.

    • Des décentralisations sont planifiées après cette semaine à Nouméa. La première séance se déplacera au centre culturel du Mont-Dore, puis dans le Nord, à Népoui, Pouembout, Koné et Goapin, avant de revenir à Dumbéa pour une séance Halloween et au Vallon-Dore.

    Quel est le rôle du festival ?

    Pour Hélène Singer, "le cinéma est un art qui rassemble diverses communautés, générations, catégories sociales". Il s’agit également "faire vivre des choses aux enfants, de les faire réfléchir. Le cinéma constitue un support fantastique de discussion. On peut tout évoquer, des choses légères, positives, mais aussi des thématiques plus difficiles, quand on a un sujet qu’on n’arrive pas à aborder, la sexualité, la dépression, la maladie", développe la coordinatrice. L’origine des films, France, États-Unis, Canada, République tchèque, Suisse, Belgique, permet également "une ouverture sur la diversité et donc une ouverture d’esprit".

    Y aura-t-il une 18e édition ?

    Pour l’instant, c’est un peu l’inconnu concernant la prochaine édition en 2026, parce que le Rex, où se tient l’événement depuis ses débuts, "va fermer à la fin de l’année", annonce la déléguée générale de l’association Jeunes et Toiles. "On perd un lieu emblématique, c’est assez triste et ça changera beaucoup la forme de l’événement", regrette Hélène Singer. Si le festival, lui, doit perdurer, son contenu et l’endroit où il se déroulera ne sont pas encore déterminés. "On aimerait continuer à le développer, peut-être retourner dans les îles, aller davantage sur la côte Est, proposer quelque chose pour les ados, etc., on est en train d’y réfléchir."


    De nombreux ateliers sont proposés au Rex pendant la semaine de festival. Photo Audrey Dang

    Note

    Le programme est disponible sur le site Internet dédiée au festival : www.lapremiereseance.nc. Les places sont en vente à partir de ce mardi 7 octobre de midi à 18 heures au Rex. Pour les séances au Cinécity, l’achat se fait en ligne ou sur place. Pour toute demande d’information et les inscriptions aux ateliers, qui sont gratuits, c’est par mail : la1ereseance@gmaol.com. Tarif : de 200 à 500 francs la place.

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