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    Nouvelle Calédonie
  • A.F.P | Crée le 06.06.2025 à 07h20 | Mis à jour le 06.06.2025 à 07h49
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    Christian Téin, alors chef de file de la CCAT, lors d'une marche organisée dans Nouméa, contre le dégel du corps électoral, quelques semaines avant le déclenchement des émeutes. Photo Archives LNC  / Anthony Tejero
    Le leader indépendantiste Christian Tein est maintenu en détention jusqu'au 12 juin, date d'une audience à la cour d'appel sur sa remise en liberté ordonnée par des juges d'instruction mais contestée par le parquet de Paris.

    Les trois magistrats instructeurs qui enquêtent à Paris sur les émeutes ont ordonné mardi 3 juin la remise en liberté de Christian Tein mais le parquet a fait un référé-détention, contraignant le militant à rester incarcéré à ce stade au centre pénitentiaire de Mulhouse-Lutterbach (Haut-Rhin).

    Jeudi 5 juin, un magistrat de la cour d'appel devait se prononcer en urgence sur ce référé-détention, pour savoir si d'ici l'audience au fond prévue le 12 juin, le militant indépendantiste devait être remis en liberté ou maintenu en détention.

    "Le magistrat a ordonné la suspension des effets de l'ordonnance (de remise en liberté). Christian Tein demeure détenu jusqu'à l'audience de la chambre de l'instruction qui se tiendra le 12 juin", a précisé à l'AFP une source judiciaire.

    Ce jour-là, cette chambre étudiera au fond l'appel formé par le parquet contre sa remise en liberté.

    Maintien en détention de trois autres militants

    Selon cette source, la même décision de maintien en détention a été prise jeudi concernant trois autres indépendantistes détenus dans l'Hexagone, Dimitri Qenegei, Guillaume Vama et Erwan Waetheane, qui avaient bénéficié du même élargissement par les juges d'instruction et avaient fait l'objet de la même opposition par le parquet.

    Leur cas sera également étudié le 12 juin.

    Christian Tein, élu en août président du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), a toujours nié avoir appelé à commettre des violences et se présente comme un "prisonnier politique".

    Il est le chef de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), une organisation que la justice soupçonne d'être derrière les émeutes qui ont éclaté le 13 mai 2024 en Nouvelle-Calédonie, faisant 14 morts.

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