- A.-C.P. | Crée le 06.09.2025 à 08h27 | Mis à jour le 22.09.2025 à 10h05ImprimerL’auteur des menaces de mort à l’encontre d’Emmanuel Tjibaou doit exécuter 140 heures de travail d’intérêt général. Photo d'illustration / Archives LNC / Nicolas PetitPlusieurs enquêtes sont en cours pour des menaces de mort contre des élus calédoniens signataires de l’accord de Bougival. Celle concernant Emmanuel Tjibaou a permis d’identifier l’auteur des faits, qui écope de 140 heures de travail d’intérêt général.
Le communiqué du procureur de la République, Yves Dupas, vendredi 5 septembre dans la soirée, fait suite à celui envoyé mercredi 3 septembre, dans lequel il indiquait que plusieurs enquêtes pénales étaient en cours à la suite des menaces de mort ou des menaces de dégradation de biens par incendie proférées à l’encontre d’élus calédoniens signataires de l’accord de Bougival. L’une de ces procédures, concernant Philippe Gomès, a abouti à la condamnation d’un Mondorien, mardi 2 septembre, à 100 000 francs d’amende.
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Plusieurs enquêtes en cours pour menaces de mort sur des signataires de l’accord de Bougival
Hier, informe Yves Dupas, dans le cadre d’une enquête diligentée par la brigade de recherche de Nouméa, le parquet a présenté, dans le cadre de la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, l’auteur d’un délit de menace de mort à l’encontre du député Emmanuel Tjibaou.
"J’étais énervé par rapport à la signature de l’accord"
Les faits remontent au moins de juillet, pour des propos publiés entre le 1er et le 22. L’auteur présumé, âgé de 23 ans et résidant à la tribu de Nakety à Canala, a diffusé le message suivant sur son compte Facebook : "Emmanuel Tjibaou, bourre toi avec tes discours à deux balles à la radio, tête de pine, tu mérites une bonne balle toi."
Lors de sa garde à vue, l’auteur présumé a reconnu avoir diffusé cette menace de mort. Il a précisé qu’il avait réagi "par la colère, car j’étais énervé contre Emmanuel Tjibaou par rapport à la signature de l’accord", indique le parquet.
Sans antécédent judiciaire, le prévenu écope d’une peine de 140 heures de travail d’intérêt général proposée par le parquet, assortie de trois mois d’emprisonnement en cas d’inexécution du travail.
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