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    Nouvelle Calédonie
  • Baptiste Gouret | Crée le 20.02.2024 à 18h15 | Mis à jour le 20.02.2024 à 18h15
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    Les responsables du Palika, emmenés par Jean-Pierre Djaïwé (au centre), ont organisé une conférence de presse, ce mardi 20 février, pour présenter leur position définie en assemblée générale, samedi. Photo Baptiste Gouret
    Réunis en congrès samedi à Canala, les responsables et militants du Parti de libération kanak ont qualifié le projet de réforme constitutionnelle de "démarche maladroite" et de "coup de pression" de l’Etat. Le parti accepte toutefois de poursuivre les discussions pour un accord et reverra sa position, fin mars, en fonction de l’état des négociations.

    Trente responsables et plus de 250 militants se sont réunis, samedi 17 février, à la mairie de Canala pour l’assemblée générale extraordinaire du Parti de libération kanak (Palika). Sans surprise, le sujet de l’avenir institutionnel a occupé une grande partie des discussions, et en particulier les deux projets de lois récemment déposés par l’Etat. Si le premier, concernant un report des élections provinciales au 15 décembre, a été approuvé par le parti lors d’un vote au Congrès, le projet de révision de la Constitution est considéré comme "une démarche maladroite du gouvernement central", a dénoncé Jean-Pierre Djaïwé, porte-parole du Palika, lors d’une conférence de presse organisée ce mardi 20 février. "Imposer au peuple calédonien un projet de réforme constitutionnelle avec comme seul sujet la révision du corps électoral, c’est aller uniquement dans le sens de ce que veulent les non-indépendantistes."

    "On demande à l’Etat de nous donner du temps"

    Le parti y voit également un coup de pression inutile de l’Etat. En enclenchant le processus d’adoption de ce texte, avec un premier passage au Sénat prévu le 25 mars, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin "impose un calendrier", remarque Jean-Pierre Djaïwé. Le projet de réforme pourrait être définitivement adopté d’ici le mois de juillet, sauf si un accord est trouvé entre les responsables politiques calédoniens d’ici là. Un délai jugé bien trop court par le Palika. "On demande à l’Etat de nous donner du temps."

    En dépit de ces divergences, les membres du Palika comptent poursuivre les discussions, estimant qu’elles ont déjà permis d’aboutir à "quatre documents" (de l’Etat, de Calédonie ensemble, de l’UC et des Loyalistes) constituant "de la matière sérieuse pour nourrir la négociation". Le parti pourrait toutefois revoir sa position "à la fin du mois de mars", dévoile Jean-Pierre Djaïwé. "On verra à cette échéance s’il y a la possibilité d’un accord entre nous et, en fonction, le Palika décidera quelle attitude adopter concernant le maintien des discussions." Cette décision pourrait être prise à l’occasion du 42e congrès du FLNKS, dont la date vient d’être fixée au 23 mars.

    Les représentants du Palika devraient, par ailleurs, rencontrer le ministre Gérald Darmanin, en visite mercredi et jeudi en Nouvelle-Calédonie, dans le cadre d’une réunion bilatérale.

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