- Baptiste Gouret | Crée le 01.03.2025 à 09h26 | Mis à jour le 01.03.2025 à 09h28ImprimerXavier Benoist, président de la Feinc. Photo Archives LNC/Thierry PerronLa Fédération des entreprises et des industries met en garde contre un "mauvais accord", qui pourrait s’avérer "catastrophique", et sollicite les responsables politiques et l’État afin d'associer "sans délai le monde économique".
Alors que vient de s’achever une première phase de discussions entre les formations politiques calédoniennes et l’État, les espoirs d’un nouvel accord global pour l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie sont immenses. Mais du côté des acteurs économiques, reçus lundi 24 février par le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, on s’inquiète d’un manque de considération. "Cet accord doit avoir du sens. Or il ne pourra en avoir que s’il associe le monde économique, qui constitue un socle du fonctionnement du territoire", met en garde la Fédération des entreprises et des industries de Nouvelle-Calédonie (Feinc), dans un communiqué diffusé vendredi soir.
"Refonte économique, sociale et fiscale"
Au-delà du statut du futur statut du territoire, le compromis politique tant espéré doit, selon la Feinc, "permettre la relance par l’investissement, pour retrouver les 12 000emplois perdus à la suite des exactions". "Il faut urgemment rendre à la Calédonie son attractivité, pour relancer les investissements, relancer l’économie, relancer l’emploi, relancer la consommation…"
La Fédération des entreprises et des industries évoque également la nécessité d’intégrer dans l’accord une "refonte économique, sociale et fiscale d’envergure". Et d’avertir : "un 'mauvais' accord pourrait être aussi catastrophique pour la Nouvelle-Calédonie que les événements du mois de mai 2024."
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