fbpx
    Nouvelle Calédonie
  • Philippe Frédière / philippe.frediere@lnc.nc | Crée le 08.06.2018 à 04h25 | Mis à jour le 08.06.2018 à 07h37
    Imprimer
    Édouard Philippe avait demandé la création du G 10 lors de sa visite calédonienne en décembre. Arch. LNC
    POLITIQUE. Le Premier ministre affirme qu’il demeure totalement impliqué dans la poursuite du dialogue dans les mois qui précèdent le référendum du 4 novembre.

    Édouard Philippe, le groupe UNI sous la plume de Louis Mapou, ainsi que Philippe Gomès, au nom de Calédonie ensemble, sont intervenus à leur tour ces derniers jours pour dire leur attachement au groupe de dialogue sur le chemin de l’avenir. Pierre Frogier, Thierry Santa (Rassemblement-LR) et Sonia Backès (Républicains calédoniens) ont claqué la porte de ce groupe il y a une semaine.

    Le sénateur explique son initiative en affirmant que cet espace était devenu un lieu « de manipulation destiné à démobiliser les Calédoniens le jour du référendum, ou pire, à en altérer le résultat. » L’homme qui a appelé pendant des années à la préparation d’un troisième accord estime « qu’il y a un temps pour tout et que le temps n’est plus au dialogue ou à la négociation, mais à la mobilisation massive pour dire non à l’indépendance. »

    En réponse, le Premier ministre fait valoir que ce groupe dialogue, voulu par lui en décembre 2017, doit offrir « un temps d’échange marqué par le respect de l’autre et l’écoute des paroles différentes. » Et de répéter que « ce groupe n’a aucune vocation à préempter, de quelque façon que ce soit, le libre choix des citoyens de la Nouvelle-Calédonie. »

     

    Crash test

    Sans condamner explicitement la démarche des trois sortants, Édouard Philippe « appelle tous les responsables politiques à œuvrer à la réussite de la consultation du 4 novembre. »

    Au nom de l’UNI, Louis Mapou est beaucoup plus tranchant puisqu’il qualifie de « mensonge éhonté » l’affirmation selon laquelle le groupe de dialogue serait « une instance de négociation dont se servirait insidieusement le Palika pour négocier avec Calédonie ensemble et l’État, l’accession à l’indépendance association. (...) l’UNI réaffirme qu’elle n’a jamais eu besoin de la droite pour lui dicter ses choix politiques. »

    Louis Mapou affirme en outre qu’il n’y aura pas de discussion après le référendum du 4 novembre s’il est perdu par les indépendantistes. « C’est seulement après le troisième référendum que des discussions pourraient avoir lieu, comme le prévoit l’accord de Nouméa. »

    Philippe Gomès parle quant à lui « d’un comportement qui n’est ni à la hauteur des enjeux, ni à la hauteur des responsabilités à l’approche d’un référendum qui va être un crash-test pour le vivre ensemble. »

    Le Premier ministre avait voulu créer ce groupe pour « dessiner le chemin du vivre ensemble pendant et après la consultation. » Mais d’entrée de jeu, Pierre Frogier avait exprimé ses réticences et ses craintes de voir dériver le G 10 vers un espace de décision à huis clos et entre initiés.

     

     

     

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS