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    Nouvelle Calédonie
  • Yann Mainguet | Crée le 11.07.2018 à 04h25 | Mis à jour le 11.07.2018 à 05h27
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    Les plaques des véhicules nouvellement immatriculés devront être conformes dès leur mise en circulation, selon le gouvernement. Photo Thierry Perron Photo archives LNC
    Automobile. Bâtons noirs sur fond rétroréfléchissant blanc : les conducteurs de véhicules déjà immatriculés ont jusqu’au 8 mars 2019 pour se mettre aux normes.

    Fini les plaques sombres ou fantaisistes. Place au numéro d’immatriculation reproduit en caractères de type bâtons noirs non rétroréfléchissants, sur fond rétroréfléchissant blanc, telle est la description. En application d’une délibération adoptée au Congrès le 23 février, le gouvernement a pris hier un arrêté fixant les caractéristiques techniques et les conditions de pose. La mesure sera confirmée et reconnue dans quelques jours, sitôt sa publication au Journal officiel. Point essentiel à retenir : les conducteurs de véhicules déjà immatriculés ont jusqu’au 8 mars 2019 pour se mettre aux normes.

    La première question est évidente. Pourquoi cette obligation de changement ? L’exécutif calédonien mentionne une « évolution de la réglementation » qui « vise à améliorer la visibilité et la lisibilité des plaques d’immatriculation afin de rendre plus efficaces les contrôles routiers ». Le débat au Congrès avait apporté une précision : il s’agit de permettre, dans un premier temps, à des radars reliés à un réseau informatique d’identifier les véhicules flashés en excès de vitesse.

     

    Ajustement

    Pour cette standardisation de leurs plaques d’immatriculation, les Calédoniens devront délier les cordons de la bourse, et aucune aide ne semble prévue. D’après l’exécutif, le coût de l’opération pour les deux plaques peut varier entre 5 000 et 7 000 francs, pose comprise. L’ensemble du parc roulant - deux, trois ou quatre- roues - de la Nouvelle-Calédonie est concerné, c’est-à-dire environ 200 000 véhicules, selon l’estimation du gouvernement.

    Mais les professionnels sont-ils prêts ? A les entendre, il va falloir un petit temps d‘ajustement. La société SFAC « a anticipé » note son directeur André Pratlong. « Nous avons certaines plaques, et nous en avons d’autres en commande ». Toutefois, une interrogation de taille pointe, « que fait-on de nos plaques noires ? » Du côté de l’entreprise BNS, « pour l’instant, nous n’avons pas le stock pour tout le parc », observe Christian Mangoenpawiro, responsable des achats. Les pièces viennent d’Europe, notamment de Métropole. Des commerçants verraient-ils l’opportunité d’augmenter les prix… « On ne va pas chercher à le faire. Il y aura du volume ».

    Les concessionnaires ont été avertis de la modification il y a un an. C’est « un passage en douceur » explique Laurent Jeandot, président de l’Association professionnelle des concessionnaires automobiles, l’APCA. Des professionnels ont d’ailleurs « déjà commencé à poser les nouvelles plaques ».

    Attention, tout contrevenant à la réglementation s’exposera à une amende de 15 000 francs.

     

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