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    Nouvelle Calédonie
  • LNC | Crée le 23.05.2024 à 08h35 | Mis à jour le 24.05.2024 à 10h13
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    Emmanuel Macron rencontre les élus et les représentants locaux de la Nouvelle-Calédonie au haut-commissariat. AFP - AFP or licensors - LUDOVIC MARIN
    Cette onzième journée d'émeutes sur le Caillou est marquée par la visite éclair du président de la République. Le chef de l’Etat, qui est reparti dans la nuit de vendredi, annonce donner quelques semaines supplémentaires aux élus locaux pour trouver un accord à condition que l'ordre soit rétabli sur le Caillou. Suivez l’actualité en direct sur notre site.

    [00H50] Après une journée marathon d'échanges et de rencontres avec les différentes forces politiques, institutionnelles et économiques du pays, Emmanuel Macron a clos son déplacement express, par une conférence de presse qui s'est déroulée vers minuit, cette nuit. 

    Le chef de l'Etat a promis de ne "pas passer en force" sur la réforme du corps électoral à l'origine des émeutes en Nouvelle-Calédonie et a souhaité un vote des Calédoniens en cas d'accord politique global sur le statut institutionnel du Caillou.


    Emmanuel Macron a tenu un point presse, ce vendredi 24 mai, peu après minuit, à la résidence du haut-commissariat. Photo Anthony Tejero

    Dans ce contexte, Emmanuel Macron a dit donner "quelques semaines" supplémentaires aux parties (indépendantistes et loyalistes) pour négocier et il s'est engagé à faire un point d'étape "d'ici un mois" sur l'avenir institutionnel de l'archipel. Des annonces néanmoins conditionnées à la levée des barrages "dans les heures qui viennent" qui permettra, par là même, de lever l'état d'urgence en vigueur dans le pays.

    "La question aujourd'hui est de retrouver la confiance, entre les parties prenantes et les forces politiques, entre les forces politiques et les élus en particulier les maires, entre le monde politique et les forces économiques, et la confiance collective dans l'avenir de la Nouvelle-Calédonie", a martelé Emmanuel Macron. 

    La CCAT dans les discussions

    Lors des échanges entre les différents camps politiques et le président, la présence de Christian Téin, chef de file de la CCAT, parmi les indépendantistes n'est pas passée inaperçue.

    Le président de la République, qui estime que ce mouvement est "protéiforme" assume cette décision : "Ils (les élus indépendantistes) me disent que la CCAT est une organisation politique, qui a eu recours à la violence, ce que nous désapprouvons, que nous condamnons, que nous poursuivons et que nous judiciarisons. Mais puisque c'est une organisation politique, ils (les élus indépendantistes) ont souhaité qu'elle soit autour de la table auprès d'eux pour qu'elle puisse s'engager, explique le chef de l'Etat. J'ai considéré qu'il était plus efficace d'accéder à leur demande que d'y opposer un non. Je considère avoir fait le maximum d'efforts possibles pour permettre un retour au calme. J'attends maintenant d'eux l'esprit de responsabilité. "

    De là à reporter le Congrès de Versailles (dernière étape pour valider ou non cette réforme constitutionnelle et le dégel du corps électoral) prévu en juin ? Emmanuel Macron ne se risque à aucune réponse ferme. 

    "Aujourd'hui, mon souhait est de pouvoir obtenir l'arrêt des hostilités et donc la levée des barrages et des points fixes, le retour au calme, la fin de l'état d'urgence, la reprise du dialogue. Sur cette base, à ce moment-là, je serai le premier à proposer qu'on prenne plus de temps pour avoir un accord global qui rentre dans la constitution, conclut le chef de l'Etat. Au moment où je vous parle j'ai exprimé ma volonté dans ce sens. Mais dans la mesure où je n'ai reçu aucun engagement ferme en retour et je n'ai rien constaté, j'attends et j'exprime mon intention", ajoute Emmanuel Macron, jugeant bon d'ajouter une dernière précision : "Cette réforme, dans la mesure où elle a été votée dans les mêmes termes par l'Assemblée Nationale et le Sénat, il appartient au président de la République, soit de la soumettre au Congrès de Versailles, soit de la soumettre au référendum."

    Une aide d'urgence exceptionnelle pour l'économie et la reconstruction 

    Le président a par ailleurs promis une "aide d'urgence" après les dommages "colossaux" provoqués par les émeutiers. Pour traiter ce dossier, lui aussi brûlant, la ministre déléguée aux Outre-mer Marie Guévenoux restera jusqu'à la fin de la semaine sur le Caillou et une mission consacrée à cette problématique sera créée, avec des hauts-fonctionnaires envoyés sur place mais également une "équipe dédiée" à Paris.

    "La priorité ira vers une aide d'urgence pour payer les salaires, pallier aux problèmes de trésoreries des entreprises avec un engagement des assureurs et également des prêts à taux zéro pour accompagner l'ensemble des professionnels, annonce le chef de l'Etat. Ce qui sera structuré dans les prochains jours, c'est la mise en place d'un fonds de solidarité pour venir en aide au monde économique afin d'aider salariés, gérants et indépendants."

    En parallèle, l'Etat procèdera à une "mesure d'exception et d'urgence" pour la reconstruction des bâtiments publics, dont les écoles et les collèges. 

    [21h15] Dans un communiqué envoyé ce soir, le bureau du comité de Génération NC de Bourail déclare avoir pris "connaissance de la mobilisation d'une frange de la population sur le barrage de la CCAT et, au vu de certaines déclarations, notamment de la part de l'ancien maire de Bourail, souhaite exprimer son profond désaccord sur les propos tenus : à savoir que l'ensemble de la population serait favorable à l'abandon du dégel du corps électoral". Le comité de Génération NC Bourail tient à rappeler "qu'une partie non négligeable de la population, favorable au maintien du dégel du corps électoral, dans le respect des accords de Nouméa, est également mobilisée au sud du village".

    [20h50] Selon nos informations, les différentes branches du FLNKS sont présentes à la réunion bilatérale qui est prévue, ce jeudi soir, avec Emmanuel Macron. Figurent notamment Roch Wamytan, Gilbert Tyuienon, Pascal Sawa, Christian Téin, Jean-Pietrre Djaiwe, Victor Tutugoro, Adolphe Digoué ou encore Aloisio Sako.

    [18h10] Les élus non indépendantistes attendent pour leur réunion avec Emmanuel Macron. La réunion se tient dans un premier temps avec Calédonie ensemble. Viendra ensuite le temps des Loyalistes.


    Les élus non indépendantistes attendent dans le hall du haut-commissariat avant leur réunion avec Emmanuel Macron. Photo Anthony Tejero

    [18h05] "On a réussi la reconnaissance du passé, mais pas encore la construction d'un avenir en commun et vous avez votre rôle à jouer", a conclu Emmanuel Macron après 1 heure d'échanges avec des jeunes.

    [PRATIQUE]  La Ville de Dumbéa met en place une collecte exceptionnelle de déchets ménagers en porte à porte ce vendredi 24 mai, . Elle aura lieu dans les quartiers suivants :

    Calvaire

    Nondoué

    Val-Suzon

    Val Fleury

    Koé

    Couvelée

    Koghis

    Des bennes provisoires seront également disposées, en matinée et jusqu'à 14 heures, aux points de collecte suivants :

    Quai d'apport volontaire nord (fermé mais 2 bennes seront positionnées devant)

    Dumbéa centre, derrière le futur siège du FSH, site du cirque de Samoa (1 benne)

    Parking du centre aquatique régional de Dumbéa-piscine de Koutio (2 bennes)

    ZAC Panda, face à la station Total (1 benne)

     Pour plus d'informations, cliquez sur le document ci-dessous.

    [17h55] Le service Animations et culture de la ville de Bourail propose des ateliers Ludik à la bibliothèque afin de préparer la fête des mères. Si certains ateliers ont eu lieu ce jeudi, d'autres sont prévus demain vendredi. Les enfants peuvent venir seuls à partir de 8 ans. En dessous de cet âge, un adulte responsable doit les accompagner. Plus d'informations en cliquant sur le document ci-dessous.

    [17h45] Mary-Laure Gastaud, mandataire judiciaire, informe que son équipe est mobilisée afin d’apporter tout son soutien aux acteurs du monde économique, touchés par la situation actuelle. Un accueil téléphonique est ainsi assuré tous les matins, de 8 heures à 12 heures au numéro habituel 28 14 24. Elle précise également que l’étude ouvre au public le matin de 8 heures à 12 heures, pour ceux qui peuvent se déplacer en toute sécurité. Elle invite les autres à écrire à mandataire@mlgastaud.com et assure que son équipe s’efforcera de répondre aux demandes dans les plus brefs délais.

    [17h10] Emmanuel Macron a évoqué ce jeudi après-midi un "mouvement d’insurrection absolument inédit". "Personne ne l’avait vu venir avec ce niveau d’organisation et de violence", a ajouté le chef de l’Etat lors de sa visite au commissariat central de Nouméa, saluant "le sang froid" et "le professionnalisme" des policiers et des gendarmes déployés sur le terrain. "On ira jusqu’au bout, les jours et les semaines qui viennent seront encore difficiles", a-t-il ajouté.

    [16h50] Le président de la République doit s’entretenir avec des jeunes, notamment du RSMA, qui viennent d’arriver au haut-commissariat.

    [16h45] Un numéro vert pour l’urgence alimentaire

    Le réapprovisionnement en nourriture de certains foyers calédoniens peut être rendu difficile en raison des conditions actuelles de sécurité et de circulation. Afin de venir en aide aux personnes vulnérables et/ou isolées, nécessitant une aide alimentaire d’urgence, le gouvernement a créé un numéro vert dédié : le 05 01 20.

    [16h30] A la sortie de la réunion avec le chef de l’Etat, le sénateur Georges Naturel s’est exprimé devant la presse : " On a beaucoup parlé de la situation du monde économique en général. Et l’autre sujet que l’on va continuer à débattre, c’est la reconstruction de l’économie, qui a beaucoup perdu et de l’accompagnement des chefs d’entreprise dans l’immédiat et sur le long terme.

    Il y a aussi la réflexion pour savoir comment on reconstruit notre société sur le long terme. Cela passe par un projet social en partenariat avec le monde économique pour reconstruire d’une autre manière qu’auparavant. On a tous reconnu, et moi le premier, que le bilan de l’accord de Nouméa n’est pas parfait et qu’on a tous fait des erreurs, nous les élus calédoniens. Il faut donc qu’on fasse en sorte de pouvoir construire différemment en accompagnant la jeunesse et pouvoir avoir un vrai projet de société. Après, il y a le projet politique et institutionnel, mais nous n’en avons pas encore débattu."


    Georges Naturel a répondu à la presse à la sortie de la réunion avec Emmanuel Macron. Photo Anthony Tejero

    Le retour de la circulation passe par deux choses : des forces de sécurité, avec des renforts qui vont encore arriver nous a dit le président de la République. Mais on est tous convaincu que ça ne suffira pas. Il faut aussi des messages forts politiques, des messages en tant qu’élus calédoniens, de pause, pour pouvoir discuter sereinement."

    Il va falloir qu’on retrouve et condamne les commanditaires parce que ce qui s’est passé comme ça en Nouvelle-Calédonie ne s’est pas fait en un claquement de doigt. On voit sur le terrain que c’est organisé."

    Sur le sujet du corps électoral, ce sera au président de la République de nous annoncer, je ne sais pas si ce sera ce soir, ce qu’il en est d’une pause ou pas."


    Les élus calédoniens répondent à la presse après la réunion avec le président e la République. Photo Anthony Tejero

    [16h05] De son côté le président Macron, en compagnie de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, et de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, a pris la direction du commissariat central de Nouméa pour remercier les forces de l’ordre du travail qu’elles réalisent.

    [15h50] La réunion avec le chef de l’Etat vient de se terminer. Peu de réactions des politiques à la sortie. Nous vous les communiquerons dès que possible.

    [15h05] La province des Îles informe les personnes présentes sur Nouméa qui sont titulaires de la carte aide médicale des Loyauté qu’en raison de la fermeture du cabinet des Îles jusqu’à nouvel ordre, elles peuvent disposer d’une consultation par téléphone en appelant le docteur Mélody Steffen au 24 18 71, du lundi au vendredi de 7h30 à 11h30 et de 13h30 à 16 heures.

    [15h00] La province Nord informe que l’ensemble des structures culturelles qu’elle dirige sont fermées au public jusqu’à nouvel ordre.

    [14h50] Depuis le début de la crise, le gouvernement a activé une cellule de crise pour centraliser toutes les données et apporter des réponses aux différentes problématiques dont il a la compétence. Ainsi toutes les informations concernant la santé, l’urgence alimentaire, l’économie, les transports, l’éducation et la fiscalité sont disponibles sur son internet.

    [14h45] La chaîne de télévision NCla 1ère diffuse depuis mardi 21 mai, les cours “Lumni”, dédiés aux élèves du primaire (CE2, CM1 et CM2) et du secondaire (5e et 3e). La chaîne propose, en lien avec le vice-rectorat, du lundi au vendredi, des cours de français, d’anglais, de maths, de sciences et technologie, d’histoire, d’arts et de musique.

    En complément des cours à l’antenne, la plateforme éducative https://www.lumni.fr/propose sur internet, des matières fondamentales enseignées à l’école et des programmes sous différents formats adaptés à l’accompagnement des élèves.

    [14h40] Les conseils du SIVM Sud pour une bonne gestion de ses déchets ménagers en attendant que la collecte des poubelles reprenne un cours normal.

    [14h20] La mairie de Koné signale que les dossiers de continuité pédagogique sont prêts et disponibles dans les établissements scolaires et dans les tribus.

    [13h55] Rapatriement des étudiants et résidents vers Boulouparis, La Foa et Bourail

    La province Sud informe qu’une rotation maritime est prévue demain, vendredi 24 mai, à 6h15 au départ de Nouméa, pour rapatrier les étudiants et les résidents qui sont bloqués à Nouméa et qui souhaitent rentrer à Boulouparis, La Foa ou Bourail. Pour en bénéficier, merci d’envoyer un mail avant aujourd’hui 16 heures, en précisant le nom et le prénom ainsi que le numéro de téléphone de chaque passager souhaitant bénéficier de ce transport à l’adresse suivante : nicolas.courtot@province-sud.nc

    [13h45] Pas d’exploit à Tahiti pour l’AS Magenta. Confrontés ce jeudi aux favoris de l’épreuve, Auckland City FC, les joueurs de l’ASM ont é été battus de justesse (0-1), avec un but encaissé juste après l’heure de jeu. Malgré une bonne prestation des Calédoniens face aux Néo-Zélandais, l’aventure aux portes de la finale pour les joueurs de Pierre Wajoka.


    L’ASM a été battue de justesse par Auckland City FC ce jeudi à Tahiti en demi-finale de la Ligue des champions d’Océanie. Photo OFC

    [12h30] Les trois membres de la mission de dialogue formée par le président Macron pour faire face à la situation en Nouvelle-Calédonie sont Rémi Bastille, Eric Thiers et Frédéric Pottier. Rémi Bastille, 41 ans, actuel préfet du Doubs (depuis janvier), est bien connu des représentants politiques calédoniens pour avoir été nommé secrétaire général du haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie en novembre 2020 puis pour avoir assuré une mission auprès du haussariat de février à septembre 2023. Eric Thiers est un haut fonctionnaire, constitutionnaliste et historien. Âgé de 54 ans et originaire d’une famille de Saint-Pierre-et-Miquelon, il est le directeur de cabinet de Nicole Belloubet, ministre de l’Éducation nationale, depuis février 2024. Quant à Frédéric Pottier, haut-fonctionnaire de 44 ans, il est délégué général à l’éthique et à la conformité de la RATP depuis février 2021. Ses fonctions ont été élargies à l’audit, aux risques et au contrôle interne de l’entreprise en février 2024.


    Rémi Bastille, Eric Thiers et Frédéric Pottier sont les trois membres de la mission nommée par le président français pour faire face à la situation de la Nouvelle-Calédonie. AFP - AFP or licensors - LUDOVIC MARIN

    [12heures] L’Union des groupements de parents d’élèves s’inquiète de la situation du lycée de Rivière-Salée et s’interroge qu’il n’y ait aucune " force de l’ordre aux abords de cet établissement". "L’internat des garçons a brûlé, ainsi que la Vie Scolaire. Depuis les incendies, quelques riverains se relaient pour tenter d’empêcher de nouvelles intrusions et de nouvelles dégradations de cet outil de formation et d’éducation" dit l’UGPE dans un communiqué. Et interpelle l’Etat pour qu’il intervienne "de façon urgente pour relayer les riverains qui n’en peuvent plus et sont exténués après plusieurs nuits de veille sur place".

    L’UGPE, qui appelle bien évidemment au calme, demande également "aux jeunes de la CCAT du secteur de Rivière-Salée de se ressaisir et de ne pas confondre mobilisation et destruction des outils de notre émancipation".

    Enfin, l’UGPE souhaite que "l’Etat, mais aussi le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie prenne toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser l’ensemble des établissements scolaires du pays, et prioritairement ceux qui sont situés dans les quartiers populaires".

    [11h40] Emmanuel Macron appelle à un "apaisement constructif" et à la recherche d’une "solution" politique, mais sans revenir sur le résultat des trois référendums qui ont acté le maintien du territoire ultramarin dans la République. "L’apaisement ne peut pas être le retour en arrière. L’apaisement ne peut pas être de ne pas respecter l’expression populaire qui s’est déjà jouée. L’apaisement ne peut être de nier en quelque sorte un chemin qui a déjà été fait", a dit le chef de l’Etat devant des élus et représentants des forces vives de l’archipel, secoué par une plus d’une semaine d’émeutes. "Néanmoins, nous devons remettre toutes les parties prenantes autour de la table", a-t-il plaidé.

    [11h25] Le président de la République : "L’apaisement ne peut pas être le retour en arrière."

    [11h05] Emmanuel Macron et les ministres sont arrivés au haussariat et sont entrés en réunion accompagné de représentants politiques et économiques du Caillou. Les quelque 3 000 forces de sécurité déployées en Nouvelle-Calédonie face aux récentes émeutes "resteront aussi longtemps que nécessaire, même durant les Jeux olympiques", a promis le chef de l’Etat en se disant plutôt défavorable à une prolongation de l’état d’urgence, à condition que les barrages soient levés.

    "La première chose, c’est l’ordre, le calme, la paix et la situation qui est encore aujourd’hui en cours, évidemment me préoccupe", a déclaré le chef de l’Etat à Nouméa. Après avoir observé une minute de silence en hommage aux six morts de ces derniers jours, il a notamment déploré des épisodes de "racisme" dans "l’accès à l’alimentation" et souligné "la grande détresse de beaucoup de nos compatriotes sur les questions d’accès aux soins".

    [11heures] Un important service de sécurité est présent aux alentours du haut-commissariat.


    Les forces de sécurité sont présentes en grand nombre devant le haut-commissariat. Photo Ludovic MARIN / AFP

    [10h30] Le discours complet du président à son arrivée à La Tontouta.

    "Je voulais simplement vous dire en arrivant en Nouvelle-Calédonie et avant de rejoindre Nouméa, ma volonté ici avec les ministres, l’ensemble du Gouvernement d’être au côté de la population et pour que le plus vite possible ce soit le retour à la paix, au calme, à la sécurité. C’est la priorité des priorités. Je veux remercier le Haut-commissaire, l’ensemble des forces de sécurité intérieure, les élus. Avec le retour au calme et la sécurité, c’est évidemment aussi le retour aux soins normaux, à l’approvisionnement et l’alimentation, car je sais que beaucoup de populations souffrent aujourd’hui d’une situation de grande crise, soit que certains de nos compatriotes soient malades, soit que d’autres aient beaucoup de mal aujourd’hui à s’alimenter. Donc, c’est la priorité aujourd’hui de cette visite. Nous aborderons évidemment les questions de reconstruction économique, de soutien, de réponse rapide et puis les questions politiques les plus délicates pour parler de l’avenir, justement, de la Nouvelle-Calédonie. Je vais maintenant me rendre au commissariat et écouter, écouter l’ensemble des forces institutionnelles, politiques et économiques, coutumières. Et à l’issue de cette journée, des décisions seront prises et des annonces seront faites avec cet objectif."

    Un journaliste : Est-ce qu’il y a une force politique, y compris chez les indépendantistes, qui participera à ces réunions ?

    Emmanuel Macron : "La journée le dira, et je viens ici, moi, avec en tout cas détermination, tout faire pour que nous ayons le retour au calme, avec aussi beaucoup de respect, d’humilité et dans un contexte aussi que nous connaissons. Et je le ferai tout à l’heure en commençant la réunion pour les victimes."

    Un journaliste : Est-ce que 12 heures sur place suffiront ?

    Emmanuel Macron : "Nous verrons. Je n’ai pas de limite."

    Journaliste : Vous êtes prêt à rester plus longtemps ?

    Emmanuel Macron : "Bien sûr. Merci beaucoup."

    [10h15] Le président du Congrès Roch Wamytan est arrivé au haut-commissariat mais n’a pas souhaité faire de déclaration à la presse.


    Le président du Congrès Roch Wamytan arrive au haut-commissariat. Photo Baptiste Gouret

    [10heures] Nicolas Metzdorf : " J’attends qu’Emmanuel Macron donne les moyens aux forces de l’ordre pour rétablir la paix. Qu’il constate la réalité du terrain en Nouvelle-Calédonie. Pour proposer des bonnes solutions il faut faire un bon constat. La mission du dialogue ce n’est pas ce qui va régler les choses et pour moi ce n’est pas ça. Pour moi c’est une reprise en mains du dossier par Emmanuel Macron. Je suis plus que jamais opposé au report du Congrès de Versailles, ce serait faire gagner la violence. "


    Nicolas Metzdorf, député de la seconde circonscription. Photo Baptiste Gouret

    [9h55] " Je ne sais pas ce que j’attends, je sais juste qu’on a une population qui souffre. Douze jours ça commence vraiment à être long. On comprend que certains endroits soient prioritaires comme Ducos et Dumbéa mais il y a des barrages ailleurs aussi. Je vais rappeler les obligations de l’Etat au président, la paix et la sécurité. La mission de dialogue c’est une bonne chose, les gens attendent ça aussi. Au Mont-Dore, sur la partie nord et Pont-des-Français, il ne reste plus rien à part à Robinson. On nous a fait miroiter que plus de forces de l’ordre allaient régler les choses, ça fait plusieurs jours qu’ils sont arrivés et ça évolue mais lentement ", témoigne Eddie Lecourieux.


    Eddie Lecourieux, le maire du Mont-Dore Photo Baptiste Gouret

    [9h45] Les premiers responsables politiques et économiques font leur arrivée au haut-commissariat en attendant l’arrivée d’Emmanuel Macron.

    " Le président prend en compte nos difficultés. Il y a des bilatérales de prévues, je suis content que personne ne les ai refusées. L’ampleur des dégâts est telle que la Nouvelle-Calédonie n’a plus la capacité d’indemniser les chômeurs et les réparations. Le président ne prendra pas de décision sur le dégel sans avoir concerté l’ensemble des parties ", dit Pascal Vittori, maire de Boulouparis et président de l’Association française des maires.


    Les premiers responsables politiques et économiques font leur arrivée au haut-commissariat en attendant l’arrivée d’Emmanuel Macron. Photo Baptiste Gouret

    [9h30] Le syndicat des pharmaciens de Nouvelle-Calédonie publie chaque jour la liste des officines qui sont ouvertes (si la sécurité est assurée, précise-t-il) et leurs horaires. Cliquez sur le document ci-dessous pour découvrir celles qui sont ouvertes ce jeudi 23 mai.

    [9h00] Depuis mercredi, la ville de Nouméa déploie chaque jour des bennes de collecte provisoires dans différents quartiers de la ville, à certaines heures, pour permettre

    aux habitants de se débarrasser d’une partie de leurs ordures ménagères en attendant la reprise progressive du service de collecte.

    Les bennes de collecte seront déployées ce jeudi 23 mai en matinée dans les quartiers suivants :

    • Vallée-des-Colons
    • Magenta
    • Ouémo
    • Tuband

    Les Nouméens seront prévenus des lieux et des horaires une fois que les bennes auront pu

    être acheminées, sur la page Facebook Nouméa ma Ville. Devant la très forte l’affluence, la ville appelle au civisme et rappelle quelques consignes de bonne conduite (cliquez ci-dessous).

    [8h55] Dès sa sortie de l’avion, le président Emmanuel Macron a pris la parole sur le tarmac de La Tontouta. "Ma volonté est d’être au côté de la population à Nouméa et que le plus vite possible ce soit le retour à la paix, au calme, à la sécurité". Sur la durée de sa visite, le président de la République assure n’avoir "pas de limite" de temps sur place et promet que des "décisions seront prises" à l’issue de ses entretiens.

    [8h55] L’essence manque et les fils d’attente s’allongent devant les stations-service, comme ce matin devant la station Total du stade Numa-Daly à Magenta.


    Photo DR

    [8h50] Les navettes maritimes continuent de desservir le Vallon-Dore, Boulari et port Moselle à Nouméa. Le rythme des rotations, tout au long de la journée, varie selon le nombre d’administrés en attente sur chaque point d’embarquement.

    • premier départ depuis la Moselle à 7h30, transit par Boulari puis arrivée au Vallon-Dore à 8h15.
    • dernier départ depuis le Vallon-Dore à 16 heures, transit par Boulari puis arrivée à la Moselle à 17 heures (Couvre-feu à 18 heures).

    Ces rotations sont gratuites et ne nécessitent pas de réservations.

    [8h30] Le chef de l’Etat doit dans un premier temps se rendre au haut-commissariat où il sera accueilli par un piquet républicain. Il s’entretiendra ensuite avec avec le haussaire Louis Le Franc puis avec la première adjointe au maire de Païta, Maryline D’Arcangelo. A 10 heures, une rencontre républicaine est prévue avec l’ensemble des élus de Nouvelle-Calédonie et les acteurs économiques. Voici les premiers éléments du programme du président qui ont été communiqués par les autorités.


    Le président français Emmanuel Macron s’est adressé à la presse dès son arrivée à l’aéroport international de La Tontouta. Photo Ludovic MARIN / AFP

    [8h20] Le président Emmanuel Macron est arrivé en Nouvelle-Calédonie pour une visite éclair visant à rétablir le dialogue et accélérer le retour à l’ordre sur le Caillou après dix jours de violences. M. Macron a atterri autour de 8h20 à l’aéroport de Nouméa. Il doit notamment s’entretenir avec les élus et acteurs économiques.


    Le président de la République reçoit actuellement les leaders indépendantistes. Photo Ludovic MARIN / AFP


    Le président Emmanuel Macron est allé rencontrer les forces de l’ordre cet après-midi au commissariat central de Nouméa. Photo Ludovic MARIN / AFP


    Le président français Emmanuel Macron lors de son départ pour la Nouvelle-Calédonie. Photo Ludovic MARIN / AFP

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