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    Nouvelle Calédonie
  • Baptiste Gouret | Crée le 22.10.2025 à 14h55 | Mis à jour le 31.10.2025 à 17h06
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    De gauche à droite, Adolphe Digoué, Jean-Pierre Djaïwé et Victor Tutugoro, membres de la délégation Union pour l’indépendance, à leur arrivée au haut-commissariat de la République. Photo Archives LNC/A.-C.P.
    Dans une lettre ouverte adressée aux parlementaires français, les responsables de l’Union pour l’indépendance estiment que l’organisation des provinciales en fin d’année "rouvrirait un débat polarisé" et n’offrirait pas de "solution durable". À quelques heures de l’examen du projet de loi à l’Assemblée, ils exhortent les députés à voter en faveur du report.

    Alors que les députés s’apprêtent à examiner, ce mercredi à l’Assemblée nationale, le projet de loi organique visant à reporter les élections provinciales à juin 2026, c’est au tour des responsables de l’Union pour l’indépendance (UNI) de tenter de convaincre les parlementaires français. Dans une lettre ouverte, Victor Tutugoro, Jean-Pierre Djaïwé et Adolphe Digoué, tous les trois signataires de l’accord de Bougival, exhortent ces derniers à voter en faveur du report du scrutin.

    S’il était maintenu comme prévu à novembre 2025, celui-ci "rouvrirait un débat polarisé, alors même que le compromis politique de Bougival – fruit de neuf mois de négociations – avait permis de restaurer les conditions d’un dialogue constructif". Pour le parti indépendantiste, fervent soutien de l’accord signé en juillet et rejeté par le FLNKS, l’organisation des élections en fin d’année "ne ferait que reconduire les équilibres politiques existants sans offrir de solution durable aux enjeux institutionnels, économiques et sociaux du pays". Pire : cela risquerait de "raviver des tensions et de compromettre le climat apaisé instauré" par l’accord de Bougival.

    "En rien une manœuvre liée au corps électoral"

    À l’inverse, le report des élections laisserait le temps, selon les trois responsables indépendantistes, de mettre en œuvre le calendrier prévu par le compromis, à savoir la poursuite du dialogue, "son appropriation par la population calédonienne" et la construction d’un "plan de refondation et de reconstruction prévu pour le premier semestre 2026". En somme, "les élections en juin 2026 offriraient un cadre serein pour débattre des textes fondamentaux à venir".

    Ce serait, d’autre part, un "signal fort", estime la délégation de l’UNI, "celui du soutien au compromis, à la responsabilité et à la paix". Elle affirme également que ce report "n’est en rien une manœuvre liée au corps électoral, mais une mesure de sauvegarde pour garantir l’existence, l’amélioration et la mise en œuvre de l’accord de Bougival".

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