- Baptiste Gouret | Crée le 08.12.2025 à 08h17 | Mis à jour le 08.12.2025 à 08h18ImprimerLe FLNKS avait prévu de réunir ses militants devant le Congrès, ce lundi, en marge de la séance publique dédiée au projet de consultation anticipée. Le haut-commissariat a interdit le rassemblement. Photo Archives LNCLe mouvement indépendantiste souhaitait exprimer son opposition à l’accord de Bougival, en mobilisant ses militants devant le Congrès, ce lundi 8 décembre, en marge de la séance dédiée au projet de consultation anticipée. Le haut-commissariat a pris un arrêté d’interdiction de manifestation.
La mobilisation prévue ce lundi 8 décembre, devant le Congrès, n’aura pas lieu. Dans une publication sur les réseaux sociaux, le haut-commissariat a annoncé avoir pris un arrêté d’interdiction de rassemblement boulevard Vauban. Il fait suite à l’annonce, la veille par le FLNKS, de l’organisation d’un "sit-in pacifique" au pied de l’institution.
Alors que les élus doivent rendre leur avis, à partir de 14 heures, sur l’organisation le 15 mars d’une consultation anticipée relative à l’accord de Bougival, le mouvement de libération avait annoncé vouloir réunir ses militants devant le Congrès pour rappeler leur opposition au texte adopté en juillet. "Cette initiative n’a qu’un but, celui de légitimer un projet d’accord rejeté en bloc par le FLNKS et désormais contesté par plusieurs responsables politiques locaux", affirme le Front, dans un communiqué diffusé dimanche 7 décembre et signé par Romuald Pidjot, secrétaire général adjoint de l’Union calédonienne, actuellement en charge du bureau politique du FLNKS.
"Décision absurde"
Une façon de mettre la pression sur les responsables politiques calédoniens, alors que plusieurs groupes politiques signataires de l’accord ont récemment pris leurs distances avec ce projet de consultation anticipée dévoilée par Naïma Moutchou le 14 novembre, au terme de cinq jours de déplacement sur le territoire. Dans l’Hexagone aussi, cette proposition pose question. Les groupes socialistes à l’Assemblée nationale et au Sénat ont ainsi demandé au Premier ministre de suspendre ce scrutin, afin de parvenir à un "accord consensuel".
Son organisation le 15 mars 2026, date du premier tour des élections municipales, est également pointée du doigt. "Cette décision absurde du gouvernement central démontre un mépris pour nos édiles qui seront en première ligne pour organiser le renouvellement des conseils municipaux", reproche le Front. L’Association des maires de Nouvelle-Calédonie, qui représente 22 communes à tendance indépendantiste, a adressé un courrier le 4 décembre aux élus du Congrès pour leur indiquer l’opposition des maires concernant la tenue de la consultation à cette date.
"La raison et la sagesse doivent l’emporter sur l’entêtement du gouvernement central qui est pleinement responsable de la situation à laquelle le pays est rendu aujourd’hui. Les passages en force répétés ne font qu’aggraver le climat social et économique de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie", insiste le FLNKS, tout en affirmant être toujours "ouvert au dialogue" pour parvenir à des "solutions consensuelles pour l’avenir de nos enfants".
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