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    Nouvelle Calédonie
  • A-C.P. | Crée le 04.09.2025 à 11h20 | Mis à jour le 22.09.2025 à 10h02
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    Indira Ampiot, Miss France 2023, est venue couronner la Miss Nouvelle-Calédonie 2025. Photo A.-C.P.
    Miss France 2023 est venue en Nouvelle-Calédonie soutenir les huit candidates à l’élection de ce samedi 6 septembre et couronner une nouvelle Miss Nouvelle-Calédonie après deux ans de règne d’Emma Grousset. Indira Ampiot en profite pour partager son expérience et livrer le conseil le plus important : "ne pas se mettre trop de pression" et surtout "s’amuser et profiter à fond".

    Une première fois en Nouvelle-Calédonie

    Dès son arrivée, Indira Ampiot a profité de quelques jours pour découvrir Bourail, Farino, La Foa, Ouano… Un séjour accompagné par Nouvelle-Calédonie Tourisme. C’est la première fois que la Miss France 2023 vient sur le territoire. "Je suis très contente d’être ici, j’ai découvert la région avec des étoiles plein les yeux. Vous avez un pays magnifique, un lagon incroyable, un aquarium que j’ai pu observer d’en haut, d’en dessous, j’ai fait de la plongée." La Guadeloupéenne est conquise. "La Nouvelle-Calédonie a mon cœur et je pense que je reviendrai."

    Un soutien aux candidates

    Après quelques jours en Brousse, Indira Ampiot est arrivée à Nouméa, où elle a rencontré mardi les huit candidates à l’élection Miss Nouvelle-Calédonie, qui se tient samedi 6 septembre. Un moment de rencontres et d’échanges lors duquel la Miss Guadeloupe 2022 a partagé son expérience et ses conseils. La jeune femme d’à peine 21 ans ayant déjà participé à plusieurs élections, la dernière en date étant celle de Miss Univers en novembre 2024, elle fait profiter les candidates de ses "petites astuces". Par exemple sur le catwalk, la fameuse marche sur le podium en talon. "Je leur ai donné des petits trucs notamment pour bien tourner, que ce soit plus facile pour elles, raconte Indira Ampiot. C’est aussi notre rôle, en tant que Miss ou ancienne Miss France de les accompagner, on appelle souvent les candidates des petites sœurs." Un rôle que la Guadeloupéenne endosse à merveille. "Ça me fait toujours plaisir de le faire. Et puis ça les met vraiment dans le bain, ça y est, l’aventure Miss France commence."

    La gestion du stress

    Les candidates calédoniennes en ont notamment profité pour partager leur stress, qui augmente alors qu’approche le grand jour. "C’est tout à fait normal, c’est du bon stress. Une candidate m’a dit qu’elle stressait beaucoup et que ça se voyait sur son corps, sa jambe, ses lèvres tremblaient. Ça m’arrive aussi. Il faut prendre une grande inspiration et en général ça part au bout de cinq minutes du show. Ce n’est pas un exercice facile, on a peur, on est impressionnée, on a envie de faire plaisir à tout le monde et d’être parfaite, mais finalement on est toujours contente de monter sur scène, de prendre la parole, on est entouré de nos amis, de nos familles, c’est un bon moment. La scène, ce sont mes meilleurs souvenirs." Indira Ampiot insiste sur le fait qu’il faut "beaucoup de courage" pour être candidate et monter sur scène. "On prend la parole devant le public, devant le jury, on défile…"

    La préparation physique et mentale peut aussi servir à canaliser le stress. Si on ne demande pas aux filles d’avoir une taille ou un poids précis, assure Indira Ampiot – "on ne nous a jamais pesées à Miss France" -, la jeune femme a décidé de faire du sport pour avoir de l’énergie et tenir sur la durée. "C’est un marathon. C’était non-stop tous les jours, donc on a besoin d’avoir une activité physique et sportive pour tenir le coup, les séances d’entraînement, de coaching pour le catwalk, pour le prime…"

    Le plus important : "s’amuser"

    "Il faut profiter à fond de cette aventure", insiste Indira Ampiot. Le plus important est "de s’amuser, ne pas se prendre la tête". "On se met souvent énormément de pression. Certaines candidates se disent que si elles ne gagnent pas c’est la fin de leur vie, mais non, d’autant qu’on peut se présenter encore deux fois après. Ce n’est pas grave, cela m’est arrivé de ne pas réussir des élections. Ce n’est pas une fin en soi, c’est une expérience supplémentaire et cela permet de gagner en confiance." Être sélectionnée est déjà une chance, être formée pendant trois mois, puis pouvoir monter sur scène et pouvoir danser, estime l’ancienne miss. "J’aime beaucoup le spectacle."

    Venir des Outre-mer

    Ce n’est pas toujours évident de participer à Miss France quand on vient d’un territoire ultramarin. Indira Ampiot l’a ressenti, cette distance. "Je me disais : 'Je viens de la Guadeloupe, une petite île des Outre-mer, j’ai 18 ans, pourquoi le public français me choisirait ?'" Et puis, la jeune femme n’a pas beaucoup de moyens quand elle se présente, à l’époque. "Quand je voyais les autres candidates qui arrivaient avec six valises et des robes de créateurs… Moi, je portais les robes des copines de ma mère. Mes parents m’ont aidé pour les shootings, c’était vraiment un travail de famille. Ce n’était vraiment pas facile et venant des Outre-mer, je me posais énormément de limites." Avec le recul, Indira Ampiot a compris que cela "ne sert à rien. Si c’est notre histoire, ça arrivera. Et si ça n’arrive pas, c’est que ça ne devrait pas arriver, que quelque chose d’encore plus beau arrivera derrière. Au final, j’ai eu la chance de porter cette écharpe et cette couronne pendant un an."

    La vie après Miss France

    Indira Ampiot vit désormais la vie après Miss France, qui "se passe très bien". "On a un peu plus de liberté, parce que pendant l’année Miss France on a un emploi du temps très chargé sur lequel on n’a pas toujours la main, mais là, on vit un peu un rêve réveillé." En 2024, il y a eu Miss Univers, la Guadeloupéenne a également fait du mannequinat, reste présente sur des élections, et a pu participer à de grands événements, comme le Festival de Cannes. "Il faut y aller à fond, parce que ça ouvre des portes qui sont juste incroyables. Je n’aurais jamais imaginé faire tout ça aussi tôt, aussi jeune et aussi rapidement."

    Le cyberharcèlement

    C’est un des sujets qu’a abordés Indira Ampiot : le cyberharcèlement sur les réseaux sociaux, indiquant qu’il y en a "énormément" et que globalement toutes les candidates peuvent en être victimes un jour. Un vrai problème. "Certaines candidates viennent parfois me parler sur les réseaux sociaux, elles m’envoient un message pour me demander comment faire, parce qu’elles ont reçu tel ou tel message. Moi aussi, je l’ai vécu. Il y a toujours quelque chose à redire. Soit on est trop jeune, soit on est trop âgé, trop grande, trop petite… En l’occurrence, moi, c’était que j’étais trop jeune." Des critiques sur le physique, la couleur de peau, etc., qui peuvent parfois être très violentes et auxquelles il faut pouvoir faire face. Pour Indira Ampiot, le mieux, si on y arrive, est "de ne pas s’en occuper, de les ignorer".

    Promouvoir la destination Nouvelle-Calédonie

    La société Miss France se déplace très régulièrement à la rencontre des comités Miss France, une démarche très importante pour la structure, explique Mélissa Hernandez, responsable des partenariats et des licences. "Cela fait partie de nos missions de rencontrer les personnes qui font rayonner Miss France. Et puis, c’est une grande chance de faire connaissance avec toutes ces jeunes femmes qui viennent d’endroits différents, de partager les cultures et les expériences." Si d’anciennes miss étaient déjà venues, Marine Lorphelin et Vaimalama Chaves, la société Miss France en tant que telle ne s’était pas déplacée "de manière protocolaire" en Nouvelle-Calédonie depuis plus de dix ans, indique Mélissa Hernandez. Or, ce passage était "une volonté du comité local depuis un moment".

    Accompagnement de Nouvelle-Calédonie Tourisme

    Ce qui a rendu possible ce séjour est l’accompagnement dont a bénéficié la structure par Nouvelle-Calédonie Tourisme. Miss France 2025, Angélique Angarni-Filopon (Miss Martinique 2024) étant retenue à Mayotte pour l’élection de la Miss de l’île, c’est Indira Ampiot (Miss France 2023) qui représente la société Miss France. Dès son arrivée à La Tontouta, la Miss Guadeloupe 2022 est partie en Brousse à Bourail, Boulouparis, l’îlot Ténia, Farino, Ouano, La Foa, avant d'arriver à Nouméa. "NCT nous a proposé de partir quelques jours dès notre arrivée, on a pu découvrir des lieux aussi incroyables les uns que les autres, dans le but également de pouvoir aussi en faire la promotion."

    Note

    La soirée d’élection étant complète, le comité a décidé d’ouvrir la billetterie pour la répétition générale dans les mêmes conditions que le direct prévu samedi 6 septembre, jeudi 4 septembre à 19 heures salle Lapérouse au Méridien. Au programme : artistes, candidates, tenus, décors, créations, etc. Tarif : de 2 600 à 3 600 francs. Billets sur www.eticket.nc.

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