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    Pacifique
  • AFP | Crée le 18.07.2018 à 04h25 | Mis à jour le 18.07.2018 à 16h23
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    Des plongeurs de la marine nationale thaïlandaise et des étrangers ont participé aux secours.Photo AFP
    Récit. Deux Australiens ont contribué à l’extraction des jeunes footballeurs pris au piège dans une grotte thaïlandaise.Ils avaient obtenu, au préalable, l’immunité diplomatique pourêtre protégés en cas d’échec.

    L’équipe des « Sangliers sauvages » a été bloquée pendant dix-huit jours dans la grotte de Tham Luang, dans le nord de la Thaïlande, où ils avaient été piégés le 23 juin par la montée des eaux. Il a fallu trois jours à des commandos de la marine thaïlandaise et à des plongeurs étrangers pour extraire les jeunes et leur coach, une mission à hauts risques.

    Le médecin anesthésiste Richard Harris et Craig Challen, tous deux experts en plongée et en spéléologie, ont participé à ce sauvetage.

     

    Des sédatifs

    Ils sont intervenus à la suite de négociations entre les autorités australiennes et thaïlandaises pour leur octroyer l’immunité diplomatique afin de les protéger de poursuites éventuelles en cas de problèmes, a expliqué lundi la chaîne ABC Australia, citant une source officielle. Le ministère australien des Affaires étrangères n’a ni confirmé ni démenti. Craig Challen a raconté à la presse australienne que leur mission était « une question de vie ou de mort ». Les plongeurs ne savaient pas s’ils seraient en mesure de sauver l’ensemble des douze garçons âgés de 6 à 11 ans et leur entraîneur de 25 ans.

    « Ce n’était pas dangereux pour nous mais ça l’était infiniment pour les jeunes », raconte Craig Challen dans le Sunday Times de Perth.

    Les enfants se sont vu administrer des sédatifs au point « qu’ils ne savaient pas ce qu’il se passait » afin de les empêcher de paniquer pendant que les plongeurs leur faisaient franchir les boyaux et les passages étroits du vaste réseau souterrain, poursuit-il. « On ne pouvait pas se permettre d’avoir des gamins paniqués là-dedans, ils se seraient tués ou auraient peut-être tué les sauveteurs. »

    Les plongeurs ont expliqué s’être exercés avec des enfants à l’air libre dans une piscine proche, avant d’habituer les footballeurs piégés à porter des combinaisons, des vestes de sauvetage et des masques intégraux.

     

    La tête qui cogne

    L’un des corridors était particulièrement étroit et le franchir dans le noir absolu était très difficile, a expliqué sur ABC le plongeur britannique Jason Mallinson. « On savait qu’on entrait dans ce passage parce que la tête cognait contre la paroi, note-t-il. J’étais sûr de pouvoir sortir le gamin. Mais je n’étais pas sûr à 100 % de le sortir en vie. Parce que si on le cognait trop fort contre un rocher et que son masque se délogeait et se remplissait d’eau, c’était fini pour lui […] On n’avait pas de masques de secours pour eux. »

    La périlleuse mission s’est terminée en happy end. Les enfants se réadaptent et reprennent des forces à l’hôpital. Ils pourraient même rentrer dans leur famille demain. Mais avec interdiction d’accorder des interviews. Car, selon les médecins, cela pourrait « déclencher des symptômes de stress post-traumatique ».

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