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  • AFP | Crée le 05.08.2025 à 08h55 | Mis à jour le 05.08.2025 à 08h57
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    Le Premier ministre chinois Li Qiang (à gauche) et le Premier ministre australien Anthony Albanese lors de la cérémonie d’ouverture de la 6e Exposition internationale d’importation de Chine (CIIE) à Shanghai. Photo d'illustration AFP
    La police australienne a annoncé lundi qu’elle avait inculpé une ressortissante chinoise pour "ingérence étrangère inconsidérée", l’accusant d’espionner des bouddhistes locaux pour le compte de Pékin.

    Une Chinoise a été inculpée pour "ingérence étrangère" en Australie où elle est soupçonnée d’avoir espionné un groupe bouddhiste local de Canberra à la demande de Pékin, a annoncé lundi la police fédérale australienne.

    "Nous soutenons que cette activité visait à soutenir les objectifs de renseignement du Bureau de sécurité publique" de Pékin, accusé de surveiller les activités de dissidents supposés à l’étranger, a déclaré le commissaire adjoint Stephen Nutt.

    La femme a été arrêtée et inculpée pour "ingérence étrangère" après une série de perquisitions menées au cours du week-end dans des maisons de Canberra, la capitale australienne.

    Si le commissaire adjoint n’a pas donné son nom, il a néanmoins précisé qu’elle était résidente permanente australienne.

    Relations commerciales

    "Au cours des perquisitions, un certain nombre d’objets, dont des appareils électroniques, ont été saisis et feront l’objet d’une analyse médico-légale", a déclaré la police dans un communiqué.

    L’ingérence étrangère en Australie est passible d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à quinze ans.

    La semaine dernière, le chef du renseignement intérieur australien avait mentionné la Chine comme l’un des pays qui tenteraient activement de voler des informations classifiées.

    Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a prôné "le dialogue" en juillet lors de sa deuxième visite en Chine depuis le début de son mandat, au cours duquel il a cherché à rétablir avec Pékin de bonnes relations commerciales même si les tensions persistent sur le terrain géopolitique.

    Revendications territoriales de Pékin

    M. Albanese avait reconnu devant des journalistes que les deux pays étaient dans une position de "compétition stratégique" dans la région mais qu’ils continuaient de coopérer afin de "soutenir la paix et la sécurité".

    Les relations entre Pékin et Canberra se sont détendues en décembre, quand la Chine a levé l’interdiction d’importer des langoustes australiennes, dernier jalon d’une guerre commerciale ouverte en 2017, à l’époque où les liens étaient au plus bas.

    Les revendications territoriales croissantes de Pékin, notamment en mer de Chine méridionale, suscitent néanmoins des tensions dans la région.

    En 2022, Canberra avait accusé la marine chinoise d’avoir pointé un laser militaire sur un de ses avions au nord de l’Australie.

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