fbpx
    Pacifique
  • A.F.P. | Crée le 20.06.2025 à 16h44 | Mis à jour le 20.06.2025 à 16h45
    Imprimer
    De plus en plus de gouvernements veulent restreindre ou mieux encadrer l’accès aux réseaux sociaux pour les mineurs. Photo AFP
    Le projet de l’Australie d’interdire l’accès aux réseaux sociaux pour les mineurs de moins de 16 ans ne fait face à "aucun obstacle technologique significatif", a affirmé, ce vendredi 20 juin, le directeur d’un organisme chargé par le gouvernement d’une enquête à ce sujet.

    Les systèmes numériques de vérification de l’âge – essentiels pour empêcher l’accès des mineurs aux réseaux sociaux – peuvent tout à fait fonctionner, selon les conclusions provisoires d’une enquête publiée, vendredi, et menée par l’Age Check Certification Scheme (ACCS) pour le compte du gouvernement.

    "Ces résultats préliminaires indiquent que la vérification de l’âge peut être effectuée en Australie de manière privée, solide et efficace", a indiqué dans un communiqué le directeur de l’organisme, Tony Allen, assurant ainsi qu’il n’y a "aucun obstacle technologique significatif".

    "Un grand défi"

    Dans une interview sur la chaîne de télévision australienne Nine Network, Tony Allen a néanmoins déclaré qu’empêcher les enfants de contourner les outils de vérification de l’âge constituait un "grand défi".

    "Je ne pense pas qu’il existe quelque chose de totalement infaillible", a-t-il affirmé.

    En novembre, le Parlement australien a approuvé une loi interdisant l’accès aux réseaux sociaux pour les moins de 16 ans, l’une des mesures les plus strictes au monde en la matière pour des plateformes comme X, TikTok, Instagram ou Facebook.

    En cas de non-respect de cette obligation, des amendes pouvant aller jusqu’à 50 millions de dollars australiens (plus de 3 milliards de francs) s’appliqueront.

    En Nouvelle-Zélande et dans l’Union européenne

    Le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon a présenté en mai une proposition de loi similaire pour son pays.

    Jeudi 19 juin, la ministre française chargée du Numérique, Clara Chappaz, a quant à elle défendu à l’Assemblée nationale une vérification de l’âge "au niveau européen" pour accéder aux réseaux sociaux, face à une commission d’enquête parlementaire chargée d’évaluer les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs.

    Plusieurs pays de l’UE, dont la France, l’Espagne et la Grèce, ont récemment appelé Bruxelles à davantage encadrer l’utilisation des plateformes en ligne par les enfants, face aux inquiétudes concernant leur caractère addictif mais aussi aux dangers liés au cyberharcèlement ou à la prolifération des discours de haine.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS