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    Pacifique
  • AFP | Crée le 09.05.2018 à 04h25 | Mis à jour le 09.05.2018 à 06h54
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    Edouard Fritch devrait être réélu le 18 mai à la tête du gouvernement. Photo Tahiti Infos
    POLYNÉSIE FRANÇAISE. La liste du président sortant a largement remporté (49,18 %) le second tour des élections, face à ses rivaux autonomistes (27,72 %) et indépendantistes(23,11 %).

    Grâce à la forte prime majoritaire attribuée au vainqueur, Edouard Fritch disposera de 38 sièges à l’Assemblée, contre 11 au parti de Gaston Flosse et 8 à celui d’Oscar Temaru.

    L’Assemblée doit élire son président le 17 mai et le président de la Polynésie française le lendemain. Sauf surprise, il devrait s’agir d’Edouard Fritch, qui est candidat. Il aura alors cinq jours pour former son gouvernement.

     

    Participation en baisse

    Depuis l’interdiction des signes partisans devant les salles hébergeant les bureaux de vote, l’ambiance est plus républicaine mais moins festive. A l’extérieur en revanche, les militants ont continué à s’apostropher, souvent en chansons, tout en agitant leurs drapeaux. Deux cents cyclistes et scootéristes tout vêtus d’ orange, la couleur du parti de l’ancien président Gaston Flosse, ont sillonné les lieux de vote toute la journée.

    Edouard Fritch a bénéficié d’une légère embellie économique après plus d’une décennie de crise. Plus discret que son ancien mentor et principal adversaire Gaston Flosse, il a mené une campagne moins spectaculaire. Mais, dans une Polynésie éclatée en 118 îles sur cinq archipels, il a pu s’appuyer sur les nombreux maires qui ont rejoint son jeune parti, le Tapura Huiraatira, fondé en 2016.

    Gaston Flosse, 86 ans et premier président de ce territoire du Pacifique sud devenu autonome en 1984, n’a pas pu se présenter lui-même à ces élections.

    Déclaré inéligible dans une affaire de détournement de fonds publics, il a cependant mené toute la campagne, mais a placé l’un de ses lieutenants, Geffry Salmon, à la tête de sa liste.

    Le soir même de sa défaite, il a annoncé qu’il continuerait la politique. S’il reste inéligible jusqu’en juillet 2019, le Vieux Lion, comme on l’appelle en Polynésie, pourrait alors repartir en campagne pour les municipales de 2020. L’indépendantiste Oscar Temaru a, de son côté, misé sur la probité de ses candidats lors de sa campagne, insistant sur les condamnations de ses adversaires autonomistes. Un argument qui ne semble pas avoir pesé sur le scrutin, puisque l’électorat indépendantiste s’effrite par rapport aux territoriales de 2013.

    La participation (66,8 %) est en baisse constante et confirme la désaffection de plus en plus marquée des Polynésiens pour leur classe politique.

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