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  • AFP | Crée le 04.03.2024 à 10h11 | Mis à jour le 04.04.2024 à 21h22
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    La partie la plus sensible du chantier, à savoir la réalisation des fondations, est achevée dans le lagon de Teahupo’o. Place désormais aux travaux de construction de la tour. Photo Tu'aro Nui / La Dépêche de Tahiti
    La première étape de la construction de la très controversée tour des juges de l’épreuve de surf des Jeux olympiques de Paris s’est déroulée dans le calme la semaine dernière sur le site de Teahupo’o, à Tahiti.

    Les fondations de la tour sont désormais terminées et le montage de la tour des juges prévue pour les JO-2024, préconstruite sur la terre ferme, doit débuter le 11 mars. La livraison est prévue le 13 mai, quelques jours avant la Tahiti Pro, une compétition annuelle de la World Surf League.

    Sur le site de Teahupo’o, mondialement connu pour sa célèbre vague et ses eaux transparentes, le remplacement d’une tour en bois, qui ne respectait plus les normes, par une structure en aluminium a nourri de vives crispations, notamment de la part des défenseurs de l’environnement. Une pétition contre la construction de cet équipement a réuni plus de 250 000 signataires.

    En décembre, la diffusion d’une vidéo montrant une barge en train de briser accidentellement du corail avait amplifié la colère des opposants. Le gouvernement de la Polynésie française avait ouvertement remis en cause la tenue de l’épreuve, puis révisé le projet initial.

    "On a lâché l’affaire"

    Son président Moetai Brotherson avait annoncé la construction d’une tour plus légère et moins haute, sous la supervision de deux personnalités respectées des surfeurs locaux, Pascal Luciani et Moana David.

    "La supervision du chantier par les équipes qui montent la tour depuis 20 ans, l’ouverture du kiosque information et la concertation locale sur les enjeux 'environnementaux et héritage' ont favorisé le retour à l’apaisement", s’est félicitée vendredi (samedi en Calédonie) Barbara Martins Nio, responsable du site de Tahiti pour le Cojo, le comité d’organisation des Jeux.

    "On a lâché l’affaire", a toutefois regretté Cindy Otsenasek, présidente de Vai Ara o Teahupoo, l’association la plus mobilisée contre les travaux, qui estime avoir fait "tout ce qui était possible dans les limites de la légalité".

    Au cours des dernières semaines de travaux, "il y a eu quatorze impacts sur le corail, ce n’est pas grand-chose", a pour sa part déclaré Pascal Luciani. "La nature va toujours reprendre ses droits, même sans bouturage de corail", a renchéri Moana David.

    L’épreuve de surf des JO est prévue du 27 au 30 juillet, avec une prolongation possible jusqu’au 5 août si la houle se fait attendre. Deux surfeurs polynésiens, Kauli Vaast et Vahine Fierro, accompagnés du Landais Joan Duru et de la Réunionnaise Johanne Defay y porteront les couleurs de la France.

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