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    Politique
  • | Crée le 18.11.2021 à 09h36 | Mis à jour le 18.11.2021 à 19h36
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    Sonia Backès, présidente de la province Sud. Photo G.C.
    La présidente de la province Sud a écrit à la présidente de la Quatrième commission, en charge des questions de décolonisation, pour défendre la position de la France et dénoncer ce qu'elle estime être les "prétextes exclusivement politiques" des indépendantistes.

    C'est en sa qualité de présidente de la province Sud que Sonia Backès a adressée à la présidente de la Quatrième commission des Nations unies, la Salvadorienne Igriselda Aracely Gonzalez Lopez, un courrier pour défendre la position de la France de maintenir le référendum le 12 décembre.

    Elle y affirme que la France a "accordé une large autonomie", qu'elle "a aussi mis en place de nombreuses mesures de discrimination positive en faveur des populations autochtones" et qu'aujourd'hui "les Kanak participent pleinement à la vie sociale, économique et culturelle du territoire. Ils dirigent également quatre des cinq institutions majeures de la vie politique calédonienne et sont à̀ la tête du pouvoir législatif et exécutif local."

    "Des prétextes politiques"

    Elle insiste en outre sur les "concessions" : "le corps électoral calédonien est gelé, privant plus de 30 000 personnes majoritairement européennes de droit de vote (15 % du corps électoral) lors des consultations référendaires" et "les lois discriminantes permettent aux jeunes majeurs Kanak d'être inscrits automatiquement sur les listes électorales alors que ce droit est refusé aux autres jeunes majeurs calédoniens."

    Elle insiste sur le fait que, malgré ces dérogations, "les Calédoniens ont nettement affirmé leur attachement à̀ la France et leur refus du projet indépendantiste".

    Elle rappelle ensuite que ce sont les indépendantistes qui ont demandé la tenue de la troisième consultation avant de demander son report après l'entrée de la Covid sur le territoire. Sonia Backès estime qu' "arguant de prétextes exclusivement politiques et non plus sanitaires, les indépendantistes ont décidé de boycotter la consultation" alors que "les Calédoniens souhaitent sincèrement aller au bout de ce processus trentenaire que nous avons bâtî et entretenu, sous la supervision de l'ONU ".

    En conclusion, elle appelle la présidente de la Quatrième commission à̀ "faire respecter le processus d'autodétermination que l'ONU supervise en Nouvelle-Calédonie depuis trois décennies".

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