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  • Baptiste Gouret | Crée le 20.12.2023 à 15h34 | Mis à jour le 20.12.2023 à 15h34
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    Une quarantaine de sapeurs-pompiers professionnels de Nouméa sont en grève depuis ce mercredi 20 décembre et se sont mobilisés devant l’hôtel de ville. Photo Baptiste Gouret
    Environ quarante sapeurs-pompiers manifestent, depuis ce mercredi matin, devant l’hôtel de ville de Nouméa. Alors qu’un texte encadrant leur rémunération doit être voté ce soir en conseil municipal, ils déplorent des heures non rémunérées, un manque d’effectifs et une absence de dialogue social.

    Une sirène retentit en boucle depuis ce mercredi matin, devant l’hôtel de ville de Nouméa. Pas d’intervention en cours ici, mais la manifestation d’une colère des sapeurs-pompiers nouméens. En grève, ils sont une quarantaine à s’être mobilisés au bout de la place de la Paix pour alerter sur leurs conditions. Alors qu’un texte encadrant leurs heures de travail et leur rémunération sera soumis aux votes des conseillers municipaux ce soir, ils font part de leur "profond désaccord avec son contenu", avance Tedric Jeulin, adjudant et représentant du personnel pour la Fédé.

    Parmi les sujets de discorde, le temps de travail des pompiers représente "un véritable point de blocage".

    "Aujourd’hui, quand on travaille 24 heures, on est payé 16 heures, les 8 heures restantes sont travaillées bénévolement, explique Tedric Jeulin. C’est un fonctionnement historique mais complètement obsolète, les interventions ont augmenté et leur nature a évolué, donc il faut que notre système de rémunération soit mis à jour."

    La sécurité des pompiers en question

    Autre point de désaccord : le nouvel organigramme. "Il a été travaillé par la directrice seule dans son coin, et quelles que soient les propositions qu’on fait, nous ne sommes pas écoutés, malgré les incohérences sur certains postes." Outre l’organisation, c’est bien le manque d’effectifs que les pompiers en grève dénoncent. La ville de Nouméa compte actuellement 56 pompiers professionnels. Pas assez pour assurer l’ensemble des interventions, assure Tedric Jeulin. "Sur certaines interventions, on se met réellement en danger. Il y a quelque temps, nous sommes intervenus sur l’incendie d’un dock de 1 000 m2 à Numbo. On était une vingtaine et on y a passé huit heures sans relève, ce n’est pas normal."

    Si les pompiers de Nouméa saluent la création, par la ville, de plusieurs postes de pompiers professionnels pour encadrer la surveillance des zones de baignade sécurisées des plages de la baie des Citrons et de l’anse Vata, ils voudraient que cela soit étendu aux autres types d’intervention. "C’est nécessaire, autant pour la sécurité des administrés que pour celle des pompiers." Des demandes restées lettres mortes, déplore Tedric Jeulin. "Aujourd’hui, il n’y a plus aucun dialogue social."

    Contactée, la ville de Nouméa n’a pas encore réagi. Malgré le mouvement de grève, les départs sur les interventions restent assurés par une équipe restreinte de pompiers.

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