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  • AFP | Crée le 13.02.2024 à 11h11 | Mis à jour le 13.02.2024 à 11h14
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    À partir de 2001, l’Australie a transféré des milliers de personnes qui tentaient d’atteindre l’île continent par bateau vers des centres de "traitement" comme celui-ci, à Nauru. Photo AFP
    L’Australie a attribué des contrats publics, dans le cadre de sa politique controversée de détention de migrants à l’étranger, à des entreprises soupçonnées de malversations et trafics illégaux, selon les conclusions d’une enquête publiée lundi.

    Blanchiment d’argent, trafic d’armes, trafic de drogue ou encore corruption… "il est possible que des centaines de millions de dollars venant des contribuables soient allés à des entreprises qui ont utilisé cet argent en partie pour commettre des actes criminels", a déclaré la ministre de l’Intérieur, Clare O’Neil, concernant les résultats d’une enquête dévoilée lundi.

    L’Australie a transféré à partir de 2001 des milliers de personnes qui tentaient d’atteindre le pays par bateau vers des centres de "traitement" sur les îles du Pacifique Manus et Nauru.

    Conditions "infernales"

    Beaucoup de migrants ont croupi dans des camps pendant des années, dans des conditions décrites par les groupes de défense des droits comme "infernales".

    À la suite d’informations de médias selon lesquelles certaines entreprises impliquées dans cette politique étaient suspectes, Dennis Richardson, l’ancien chef du service de renseignements intérieurs, avait été mandaté pour enquêter.

    Il a constaté que "les vérifications adéquates ont fait défaut en ce qui concerne des contrats avec des entreprises relativement petites" et pratiquement inconnues.

    D’importants transferts d’argent

    Les propriétaires d’une de ces sociétés sous contrat "ont été soupçonnés de chercher à contourner les sanctions américaines contre l’Iran, et d’avoir effectué d’importants transferts d’argent suspects suggérant du blanchiment d’argent, des pots-de-vin et d’autres activités" illégales.

    D’autres personnes ou entreprises ont été engagées dans le cadre de ce projet malgré des enquêtes de police en cours, notamment pour trafic de drogue et d’armes vers l’Australie, ou étaient soupçonnées de corruption.

    Le programme de détention à l’étranger de migrants mis en place par l’Australie a été vivement critiqué par les défenseurs des droits de l’homme, mais a continué pendant des décennies.

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