fbpx
    Sports
  • Anthony Fillet | Crée le 18.05.2018 à 04h25 | Mis à jour le 18.05.2018 à 08h42
    Imprimer
    Assis, debout ou accroupi : peu importe la position tant qu’on arrive à voir le ballon rond. Photos A.F.
    Football. Coup d’envoi à 5 h 45 ? Même pas peur ! Ils étaient plusieurs centaines, hier, dans les bars nouméens, à suivre la défaite 3-0 de Marseille en finale de la Ligue Europa contre l’Atlético Madrid.

    Coups de klaxon, fumigènes, écharpes, drapeaux, maillots récents ou collector, mais aucun supporter, torse nu, hurlant son bonheur en courant vers le lagon avec trois verres de jus d’orange dans le nez : la défaite de l’OM a rendu la fête sobre.

    Pas de bière vendue avant le milieu de la matinée, alors la finale s’est regardée devant des viennoiseries. Entre amis ou entre collègues, sudistes ou non : les matchs de Marseille ont ça de beau qu’ils fédèrent.

    Quelques minutes, seulement, et tout le monde, ou presque, fait des rimes avec l’accent. « Oh, Germain, t’as pas le droit, p... ! », lâchent plusieurs clients du Malecon, à la baie des Citrons, quand l’attaquant olympien, seul face au but, envoie le ballon sur la Lune.

     

    Du jeu vidéo à la réalité

    A l’inverse, les interventions défensives de Luiz Gustavo, Bouna Sarr et Zambo Anguissa sont ovationnés. L’arbitre, aussi, quand il siffle du bon côté...

    Après un bon premier quart d’heure, où les « Calédomarseillais » se prennent à rêver d’un défilé sur les baies, Griezmann calme l’ambiance (0-1, 21e). Et recommence quatre minutes après la pause (0-2, 49e). Gabi enfonce le clou (0-3, 89e). La messe est dite, la Bonne Mère est à genoux.

    Pourtant, Ridge, étudiant et international calédonien en futsal, supporter de l’OM par son père, partait à peu près confiant. « La veille, je n’arrivais pas à dormir, j’ai joué jusqu’à 3 heures du matin, avec l’OM, sur Fifa : je n’avais pas mis Zambo, pas mis Germain et », contrairement à la réalité, « sur PlayStation Payet ne se blesse pas ! »

     

    Tatouage et religion

    Vivien, arrivé il y a trois ans de Salon-de-Provence, se dit lui déçu de Thauvin et de Germain, mais fier des autres, notamment Zambo, Sarr et Ocampos. « Je me suis levé pour gagner le match, mais objectivement l’Atlético est une classe au-dessus... » Un passionné, un vrai, réédition du maillot de l’OM 1993 (année du sacre européen) sur le dos ! « En trois ans, je n’ai loupé que deux matchs, parce que je travaillais : que ce soit à minuit, à 2 ou à 5 heures, je regarde toujours l’OM. Chez nous, c’est une religion ! » Marius, arbitre en Super Ligue, était lui aussi de la partie, avant le travail. « Le réveil n’était pas dur : pas pour une finale, pas pour Marseille ! Je suis réveillé depuis 3 heures : stressé, envie de voir le match, comme si on était au Vélodrome... »

    Doris, elle, y était, le mois dernier, lors de la demi-finale retour... Mais hier, la Cannoise de 28 ans, supportrice de l’OM, bossait, assurant le service en passant et repassant devant un des écrans sans qu’aucun client ne s’attarde sur son tatouage en bas du dos... La magie du football, sans aucun doute !

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • MEDIAS ASSOCIÉS
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS