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  • AFP | Crée le 27.01.2024 à 08h19 | Mis à jour le 27.01.2024 à 08h32
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    Les partenaires d' Hugo Descat ont décroché la prolongation à la dernière seconde sur un incroyable but de Prandi avant de s’imposer 34-30 dans la première demi-finale du Championnat d’Europe de handball contre la Suède, ce samedi matin à Cologne, en Alle Photo Ina FASSBENDER / AFP
    Sauvés sur le gong par un coup franc supersonique d’Elohim Prandi, qui a miraculeusement arraché la prolongation, les handballeurs français ont atteint pour la quatrième fois la finale de l’Euro en venant à bout des tenants du titre suédois (34-30), samedi matin à Cologne.

    Un coup franc d’un autre monde. "On est passé tellement proche de se faire couper la tête ce soir : continuons à rêver en étant un peu mort-vivant", a appelé le sélectionneur Guillaume Gille.

    Avant de se mesurer lundi en finale (3h45) aux champions du monde danois, vainqueurs des Allemands 29-26, lui et ses hommes se demanderont certainement comment ils sont passés si proches de l’élimination, à savoir moins d’une seconde.

    Il n’en restait pas tout à fait une au chronomètre, quand l’arrière gauche du PSG Elohim Prandi a expédié d’un tir en déséquilibre et en lucarne le coup franc de la dernière chance pour tromper son gardien à Paris, le Suédois Andreas Palicka (15 arrêts, 31 %).

    Lui qui avait "toujours mal" depuis l’élimination au même stade de leur Mondial à Stockholm, souffrira sans doute aussi longtemps de celle-ci aussi, malgré une seconde période durant laquelle ses nombreux arrêts ont permis aux siens de revenir dans le match, après un premier acte à la traîne. Ni lui, ni ses coéquipiers ne se sont jamais remis de l’égalisation et les Bleus ont repris l’ascendant de cette rencontre alternant sauna et bain glacé.

    "Scénario dément"

    "Ce sont des moments pendant lesquels on prie parce que si ça ne rentre pas, l’aventure est finie. Ça a été un moment hyper, hyper fort en émotion", a savouré le "Bison" Prandi, qui avait manqué le dernier Euro après une blessure par arme blanche. "Je tire fort, j’ai un bon bras, et je cadre plutôt bien, ça m’arrive. J’ai préféré passer sur le côté parce que j’avais la capacité à pouvoir remonter la balle. C’est rentré."

    Si les matches impossibles à perdre n’existent pas, cette demi-finale en avait la forme et même le parfum à Cologne. Car à la mi-temps, la défense française a asséché l’attaque suédoise, limitée à 11 buts seulement (17-11), avant de céder au retour des vestiaires.

    Les champions olympiques, toujours invaincus dans cet Euro, ont encaissé un 7-1 (18-18) ayant complètement relancé les "Blagult".

    "Ça faisait longtemps que je n’avais pas vécu un scénario aussi dément, a soufflé Guillaume Gille. Dans le rapport de force, dans le fait qu’une équipe prenne l’ascendant sur l’autre et puis se retrouve d’un seul coup sans prise sur le match."

    Quatre à la suite ?

    La rotation française, sans les guides Nedim Remili et Dika Mem à ce moment de la rencontre, a semblé manquer d’air dans cet "affrontement en haute altitude", selon les mots de "Gino" Gille. Pour ne rien arranger, ils ont perdu leur ex-capitaine Valentin Porte sur blessure après torsion de sa cheville droite.

    Reste qu’ils ont trouvé des ressources dans la prolongation, après le coup de canon de Prandi qui a terriblement sonné la Suède, et qu’ils fouleront bien la Kölnarena en finale. Il s’agit de leur deuxième de rang après celle de l’an passé au Mondial, perdue face aux Danois (34-29). Et même la troisième en moins de trois ans, en comptant celle des JO de Tokyo.

    Jusqu’ici, aucune finale ne leur a encore échappé à l’Euro. À chaque fois que l’équipe de France de handball s’est présentée sur la dernière la marche, elle a été sacrée (2006, 2010 et 2014), avec en ses rangs la légende du hand Nikola Karabatic, déterminé à relever en Allemagne un de ses ultimes défis, à bientôt 40 ans et nullement rassasié.

    "Il y a quelque chose de très, très beau à aller chercher, a commenté l’intéressé. Mais il faut d’abord savourer puis récupérer des forces pour se jeter dans la dernière heure de bataille."

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