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  • Clément VARANGES / AFP | Crée le 29.01.2024 à 07h23 | Mis à jour le 29.01.2024 à 07h23
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    L'équipe de France célèbre sa quatrième victoire en Championnat d'Europe de handball après la rencontre remportée en prolongation (33-31) contre Danemark ce lundi matin à Cologne. Photo Kirill KUDRYAVTSEV / AFP
    Lassés des places d'honneur et des autres couleurs, les handballeurs français se sont parés de l'or européen pour la quatrième fois en domptant le Danemark (33-31) après prolongation, ce lundi matin en finale de l'Euro à Cologne.

    Depuis sept ans, ils n'avaient gagné qu'une fois, certes le titre le plus beau, celui des JO de Tokyo. Les Bleus, dans le sillage des handballeuses championnes du monde le mois dernier, ont renoué avec l'habitude de gagner au meilleur moment, moins de six mois avant les JO de Paris-2024 à la maison.

    Et leur totem Nikola Karabatic, bientôt quarante ans, quittera son dernier Euro avec un onzième titre à son palmarès et donc une quatrième couronne européenne, dix ans après la dernière.

    Passée une décennie d'attente, ils n'étaient plus à dix minutes près. Les hommes de Guillaume Gille en sont donc passés par une prolongation, arrachée sur le même score qu'en demi-finale face à la Suède (27-27).

    "On gagne cet Euro, une compétition qu'on n'avait pas gagnée depuis dix ans, a savouré Ludovic Fabregas au micro de BeIN Sports. C'est magique (...) On est souvent derrière mais jamais trop décrochés. On a su tenir, on a su faire preuve de mental. L'équipe a su tenir, et aller en prolongation. (...) On a assumé nos responsabilités. C'est une victoire d'équipe"

    Il restait trente secondes avant la fin du temps réglementaire quand Ludovic Fabregas s'est retourné pour fouetter les filets et porter les siens un peu plus loin dans cette finale mal embarquée.

    Un autre de ses coups de poignet a envoyé la bande de Nikola Karabatic au contact (29-29) à la mi-temps de la prolongation avec la possession à venir.

    Puis Dika Mem, réveillé par la sortie de Nielsen, a signé ses premiers buts pour propulser les Bleus vers le titre européen. Le dernier trophée qu'il manquait à la génération d'après les Experts, la sienne et celle de Nedim Remili ou Ludovic Fabregas, déjà champions olympiques (2021) et du monde (2017).

    Nouvelle génération au sommet

    Ces Bleus, qui en ont "marre d'être deuxièmes, troisièmes ou encore quatrièmes" et venus outre-Rhin "pour gagner", répétait le vorace Remili, désigné meilleur joueur de la compétition, ont enfin escaladé la dernière marche.

    "C'est un truc de ouf. Je m'en souviendrai toute ma vie. Je ressens de la joie, de tout. Tout ce qui se passe depuis six mois, souffle Samir Bellahcene sur BeIN Sports, qui a éprouvé sa première sélection il y a moins d'un an. C'est une récompense. J'espère qu'il y en aura d'autres."

    Côté Danois, leur gardien granitique Emil Nielsen (15 arrêts), l'impassibilité de Mikkel Hansen (9 buts) sur penalties et la magie de Mathias Gidsel (8/8) ont longtemps fait douter les Bleus.

    "Combat de titans"

    Mais ils n'ont jamais plié, comme depuis le début de l'Euro, ni face à eux ni face à la vague vermillon recouvrant la Kölnarena, la frontière étant à moins de six heures de voiture. Comme l'ont rappelé tout le week-end les nombreuses plaques minéralogiques siglées "DK" vues en ville.

    "C'est énorme ce qui vient de se passer, ça a été un combat de fous, un combat de titans, lâche le sélectionneur Guillaume Gille. On arrive à trouver des ressources alors qu'on est malmené, et on trouve la lumière dans cette prolongation qui a été étouffante."

    Il s'en est fallu de peu pour que Nielsen sonne le glas: le dernier rempart danois a refoulé les tireurs français. Mur marmoréen de cet Euro (40% de tirs stoppés), Emil Nielsen a été lancé d'entrée et privilégié au monument Niklas Landin, ses 272 sélections et ses deux médailles olympiques dans un pari payant du sélectionneur Nikolaj Jacobsen.

    Et ce n'est sans doute pas un hasard si le mieux bleu est intervenu avec la sortie du Barcelonais, qui avait plongé dans l'échec le Français Dika Mem (0/5) et l'entrée de Niklas Landin (3 arrêts, 25%).

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