Farino. Jean-Paul Belhomme est venu à la rencontre des Farinois afin de présenter son livre Le Bourbon pointu de Nouvelle-Calédonie, une histoire d’exception, mais aussi et bien sûr pour discuter du café.

Jean-Paul Belhomme, fils de magistrat, a commencé sa carrière à Nouméa en tant que pharmacien en 1977, après avoir fait toute sa scolarité chez les frères maristes et avoir fait partie de la première promotion de bachelier au lycée Blaise-Pascal en 1968.

« La première fois que je suis venu à Farino, ça devait être en 1974 avec mon épouse », confie-t-il. Il s’est ensuite passionné pour le café dont il fait la culture depuis plus de vingt ans sur les coteaux de Farino, sur le terrain de sa belle-famille. Quand il a choisi de planter du café, sa belle-mère Odette, âgée actuellement de 103 ans, comme d’autres anciens de la région, le lui a déconseillé. Pour eux, qui ont souvent aidé dans leur enfance leurs parents à la récolte et la transformation du café, c’est souvent un mauvais souvenir. Mais peu importe, en 1998 il plante ses premiers pieds dont la première floraison eut lieu quatre ans plus tard.

Pour cet ouvrage, il lui a fallu dix ans de recherches historiques et iconographiques, mais aussi de rédaction. Ce passionné, plusieurs fois récompensé du premier prix à la foire de Bourail en 2007, 2008 et 2011 pour son café arabica Leroy, qui est aussi reconnu internationalement, propose des visites de son domaine Ida-Marc, à 400 mètres d’altitude, vers la route de la scierie, notamment lors de certains événements de la région comme la fête du café de Sarraméa.

Ce vendredi, la soirée a débuté par un historique fait par Régis Roustan, le maire de Farino, sur la belle-famille de Jean-Paul Belhomme, et notamment sur Henri Boucher qui s’est installé en 1908 à Farino après avoir fait la connaissance et épousé Ida Vincent. Ils eurent dix enfants dont l’ainée, Odette, épousa André-François Fonbonne en 1950 et donna naissance à Axelle, l’épouse de Jean-Paul Belhomme.

Une discussion très intéressante s’est ensuite engagée avec le producteur qui n’a pas manqué de livrer quelques secrets (lire notre encadré).