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  • | Crée le 05.12.2018 à 18h27 | Mis à jour le 05.12.2018 à 19h20
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    Un point de rassemblement, sur les hauteurs de Poindimié.

    Cela fait bien longtemps qu'une telle secousse n'avait pas été ressentie sur l'ensemble du territoire. Le mois de novembre 2017 avait été caractérisé par plusieurs épisodes sismiques. Au début du mois, une série de séismes s’était produite au large de Maré et une secousse avait été particulièrement ressentie le 20 novembre : elle avait donné lieu au déclenchement de l’alerte tsunami durant une heure et demie aux Loyauté et à l’île des Pins.

    A Lifou, Eugénie, qui se trouvait à l'hôtel de Kiamu, explique avoir ressenti une « une sensation de vertige, de perte d'équilibre, quelque chose de bizarre. Il s'agissait d'une grosse secousse qui a duré une ou deux minutes. Mais c'est toujours compliqué d'avoir une réelle notion du temps dans ces moments-là », nuance-t-elle.

    A Poindimié, Tristan n'a pas ressenti la secousse mais a cependant suivi le mouvement en se dirigeant sur les hauteurs de la commune, « à la Secal, où beaucoup d'habitants se sont rendus. Depuis ce point haut, il a observé le lagon. « La mer était très calme, on scrutait la moindre vague ».

    C'est à l'île des Pins que le phénomène a semble-t-il été observé et ressenti de façon plus intense.

    Yannick Vakié, chef du service de sauvetage et de lutte contre l'incendie des aéronefs (SSLIA), à l'île des Pins, raconte avoir été impressionné par les armoires qui vibraient et les objets tombés au sol.

    Les secouristes ont évacué les plages plus densément fréquentées que d'habitude, entre les touristes, le départ du Betico et les enfants, mercredi oblige…

    « Tous les hôtels ont été évacués, poursuit-il. Les clients ont été emmenés à l'aérodrome, l'un des points de rassemblement. »

    S'agissant des sirènes, Yannick Vakié indique que celle « située à la gendarmerie a fonctionné ce matin dans le cadre des tests mais cet après-midi, cela n'a pas marché. »

    A Yaté, des habitants ont filmé des mouvements inhabituels de la mer aux alentours de 17 h15, à la mission de Touaourou.

     

     

    Dossier complet à retrouver dans votre édition de demain jeudi.

     

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