Franc jeu. Au moment de tirer le bilan de son année 2020, la Sic n’a pas fait mystère de l’étendue de ses difficultés, déjà évoquées devant le Congrès au mois de mai. "Nous sortons d’un troisième exercice déficitaire. L’année a été très compliquée", reconnaît Petelo Sao, président du conseil d’administration du bailleur social numéro 1, qui gère près de 11 000 logements.

Premier confinement, conflit autour de l’usine du Sud… Les tensions "exacerbées", ainsi que le chômage – partiel ou non – ont aggravé la situation de la Sic, déjà "fragile".

En réaction, une "restructuration financière" a été lancée dès l’an passé, afin de rendre soutenable la dette qui s’élève aujourd’hui à 63 milliards de francs, dont 40 prêtés par la Caisse des dépôts et 23 par l’Agence française de développement, actionnaire de la Sic. Un "plan de rééquilibrage triennal" a aussi vu le jour, afin de faire baisser les taux d’impayés et de vacance des logements, qui se sont effectivement améliorés ces derniers mois.

"On tient le cap, et on se redresse mois après mois", assure Robert Satgé, directeur général de la Sic.

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