Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, un snack de Koumac est victime d’un cambriolage. Un peu plus tard, dans le cadre de l’enquête pour retrouver les auteurs, deux gendarmes contrôlent trois jeunes gens suspectés d’avoir commis les faits. L’un d’eux, qui reconnaîtra plus tard en garde à vue le vol de bouteilles d’alcool dans le commerce, refuse d’être contrôlé et s’en prend violemment à l’un des militaires.

Coups de poing, de pied à la tête du gendarme, « un véritable déferlement de violence », a déploré le procureur de la République, Richard Dutot.

Les blessures sont graves : enfoncement léger de la boîte crânienne, fracture du nez et des dents, contusion au genou, points de suture au crâne.

« J’ai envisagé très sérieusement de sortir mon arme pour la première fois de ma carrière et de l’utiliser », a témoigné le gendarme qui a utilisé son bâton télescopique pour se dégager de son agresseur et protéger son équipière.

Au cours du procès, la présidente a évoqué des coups portés avec un poing américain sans que cela soit formellement établi par l’enquête.

Le prévenu, au casier judiciaire vierge, a simplement évoqué « la panique » et « la colère » pour expliquer ces faits.

Plus d’informations dans votre édition de demain, mercredi 9 décembre.