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    Nouvelle Calédonie
  • Yann Mainguet | Crée le 18.01.2021 à 16h45 | Mis à jour le 18.01.2021 à 18h51
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    Didier Ventura, directeur général délégué de Vale NC, entouré de collaborateurs, vient d’établir un point de situation. Photo Yann Mainguet
    Pour la filiale du géant brésilien, la conclusion de la cession de Vale NC devient « extrêmement » urgente.

    " Il devient maintenant extrêmement urgent d’arriver à conclure ce transfert de propriété de Vale NC. Sinon, dans les semaines qui viennent, on court vers la mise en sommeil (de l’usine) " vient de prévenir, ce lundi après-midi, Didier Ventura, directeur général délégué de la filiale du géant brésilien. " Et une mise en sommeil est synonyme, pour nous, de catastrophe ". À la suite de la signature le 9 décembre d'" un accord ferme " avec le consortium incluant le négociant suisse de matières premières Trafigura, une échéance approche : le 12 février correspond à la date limite du compromis de vente. En clair, " tout doit être réglé avant cette date ". L’option de la mise en sommeil du site est préparée. " Si nous ne sommes pas sortis de cette ornière entre la fin du mois et le début du mois prochain, nous sommes dans le chemin difficile et tortueux qui risque de nous mener vers cette catastrophe qui serait une mise en sommeil du site " explique Didier Ventura. Cette décision toucherait 3 000 emplois, directs et sous-traitants, dans le Sud, seuls 400 salariés restant provisoirement sur place pour maintenir le site en sécurité et en conformité environnementale, ou encore 9 000 emplois avec les postes induits. " Ce serait certainement la plus grande catastrophe économique et sociale que la Nouvelle-Calédonie a connue depuis au moins les trente dernières années ".

    Le site industriel est aujourd’hui à l’arrêt, toutes les voies d’accès possibles sont bloquées à l’exception de la navette maritime. Selon Vale NC, beaucoup de sous-traitants n’ont plus d’activité. " Plus de six cents dossiers de demande de chômage partiel ont été déposés " explique Anthony Marchand, responsable des achats qui déplore une phase plus dure encore : " davantage de chômage partiel, voire des plans sociaux, et des licenciements. C’est la réalité ".

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