La Nouvelle-Calédonie s’est invitée au Sénat, mercredi 22 septembre. Un sénateur a déclaré que la question de l’indépendance a influencé l’annulation par l’Australie du contrat d’achat de douze sous-marins français.

Le sénateur a pointé du doigt "l’absence de position du gouvernement lors des différents référendums sur le maintien de la Nouvelle-Calédonie", ayant favorisé la rupture du "contrat du siècle". Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu a rétorqué que les "orientations du gouvernement en Nouvelle-Calédonie étaient connues".

"Sur les orientations du gouvernement en Nouvelle Calédonie, les choses sont connues" justifie @SebLecornu, interpellé sur la place de la France dans la zone Pacifique. "Mais L'État est neutre dans l'organisation d'un scrutin"#QAG pic.twitter.com/FSXWp2GEVe

— Public Sénat (@publicsenat) September 22, 2021

Avec ou sans la France ?

Le ministre ne fait aucun lien entre la troisième consultation et la situation géopolitique de la région Pacifique. "Le processus institutionnel est ancien, il est profondément déconnecté de ce contexte géopolitique. La vraie question c’est que cette balance entre la Chine d’un côté et l’occident de l’autre côté va traverser la société calédonienne, a-t-il enchaîné. La vraie question se pose le 12 décembre prochain. Est-ce que les Calédoniens affrontent cette question dans la République ou seuls ?"

En visite le 4 octobre

Sébastien Lecornu sera d’ailleurs sur le Caillou du 4 au 19 octobre pour préparer la troisième consultation après la crise sanitaire.