Les anesthésistes-réanimateurs libéraux de la clinique Kuindo-Magnin n’assureront plus les accouchements à partir du 15 juin, "faute de disposer des moyens nécessaires à la sécurisation de leur activité".

Ouverte depuis septembre 2018, la clinique de Nouville assure les urgences, des opérations chirurgicales et des séances de chimiothérapie. C’est la seule sur le territoire à offrir un service d’urologie, en coopération avec l’hôpital public. Les médecins libéraux demandent aux autorités compétentes de prendre en charge financièrement "cette mission de service public".

Pour un nouveau modèle

L’établissement de Nouville explique accuser le coup du regroupement des trois cliniques en 2018. "L’organisation de la permanence des soins est une compétence de la Nouvelle-Calédonie qui en définit le périmètre et les modalités de mise en œuvre. Pour pouvoir continuer à offrir en continu une offre de soins de qualité, nous avons besoin de ressources proportionnées", expliquent la clinique et les médecins dans un communiqué.

Selon l’établissement de santé et ses équipes, il est "primordial que le modèle de financement de l’activité libérale soit repensé pour tenir compte des contraintes réglementaires qui nous sont imposées et que la clinique soit enfin reconnue comme participant au service public de santé calédonien avec des financements dédiés".