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    Nouvelle Calédonie
  • Waldemar de Laage | Crée le 03.06.2021 à 11h00 | Mis à jour le 03.06.2021 à 11h11
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    Au vu de sa condition actuelle, Maxime Grousset a de très bonne chances de disputer les Jeux olympiques au Japon. Photo AFP
    À l'heure actuelle, aucun nageur français ne semble capable d'aller plus vite que Maxime Grousset sur l'aller-retour.

    À l'heure actuelle, aucun nageur français ne semble capable d'aller plus vite que Maxime Grousset sur le 100 mètres. Après sa récente 5e place aux championnats d'Europe de Budapest, en ayant fait sauter la barre des 48 secondes (47'90), le Calédonien a remporté deux victoires en deux courses à l'échelle nationale. A Monaco le week-end dernier (48''28) et à Canet-en-Roussillon mercredi (48''57). De bon augure avant les sélections pour les Jeux olympiques de Tokyo, prévues à Chartres lors des championnats de France, dans deux semaines (du 16 au 21 juin). Pour décrocher son billet pour le Japon, l'ancienne fusée du CNC devra faire aussi bien que cette semaine, avec un minima fixé à 48''57.

    Natation : la franche accélération de Maxime Grousset


    Maxime Grousset, qui a abaissé son record personnel de 66 centièmes lors de ces championnats d'Europe, est devenu le huitième meilleur performeur français de l'histoire en grand bassin.

    Une cinquième place prometteuse, mais surtout un temps supersonique. En bouclant son aller-retour en 47''90, Maxime Grousset est devenu, à 22 ans, le huitième meilleur performeur français de l'histoire sur la course reine. Mieux encore, le troisième, derrière Mehdy Metella (47''65 en 2017) et Yannick Agnel (47''84 en 2012), si on met à part les performances réalisées du temps des combinaisons. Même Florent Manaudou n'a jamais nagé aussi vite : son meilleur chrono, réalisé en 2014, plafonne à 47''98.

    Le Calédonien, qui a quitté le Caillou à l'âge de 16 ans pour aller s'entraîner sous la direction de Michel Chrétien, d'abord à Amiens, puis à l'Insep, le temple du sport français, a mis un brutal coup d'accélérateur dans le bassin hongrois.

    En deux jours, il a fait progresser son record personnel de plus de six dixièmes, en l'améliorant à chacune de ses trois courses. Arrivé avec un chrono de référence de 48''56, établi fin 2019 lors d'une compétition à Amiens, il l'a abaissé à 48''36 en séries, puis à 48''09 en demi-finales et enfin à 47''90 pour sa première finale internationale en bassin de 50 mètres.

    "Je suis piqué"

    "J'ai cassé la barrière que beaucoup, beaucoup de nageurs voudraient casser, sourit le Cagou. Je le dois à cette finale vraiment relevée, ça m'a obligé à augmenter mon niveau. Je sentais que je pouvais le faire, et voilà, c'est fait !"

    Sa progression "ne vient pas de nulle part", explique le sprinter de Nouméa, d'abord plus à l'aise sur 50 mètres. "En fait, j'étais plus branché 50 mètres parce que j'avais plus de niveau. Je me suis découvert des bonnes sensations sur 100 mètres, et maintenant je suis piqué", raconte-t-il. Et de poursuivre : "Dans tous mes 100 mètres, j'avais tendance à mettre un peu trop d'énergie sur le premier 50 mètres, et à complètement craquer dans les quinze derniers mètres. Et finalement, c'est là que se gagne un 100 mètres. Avec Michel Chrétien, on travaille le deuxième 50 mètres, et le relâchement sur le premier. On répète, on répète, et ça a marché."

    Objectif Tokyo

    Le titre européen, lui, revient à Kliment Kolesnikov, déjà sacré sur 50 mètres dos et sur le relai messieurs 4x100 mètres. Le Russe a triomphé en 47''37, record des championnats d'Europe, devant l'Italien Alessandro Miressi (47''45), tenant du titre, et un autre Russe, Andrei Minakov (47''74). Kliment Kolesnikov, "il est impressionnant", admire Maxime Grousset. "Il nous prend un par un sur nos courses respectives, et il nous fume ! C'est qu'il est talentueux ce garçon ! Il est incroyable."

    S'il reste encore du travail pour monter sur le podium européen, ce chrono ouvre grand les portes des finales mondiale ou olympique à Maxime Grousset, sacré champion de France en petit bassin en 2019. A titre de comparaison, il lui aurait valu l'or européen en 2018, et la cinquième place mondiale en 2019.

    Dans ces conditions, sa qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo, conditionnée à nager la finale du 100 mètres en 48''57 aux championnats de France mi-juin à Chartres, devrait logiquement suivre.

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