- avec AFP | Crée le 12.04.2022 à 07h20 | Mis à jour le 12.04.2022 à 07h34ImprimerDes chars détruits près de Bouzova, le 10 avril 2022 à l’ouest de Kiev, en Ukraine. Sergei SUPINSKY [AFP]Depuis le début de la guerre en Ukraine, le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale des Nations unies ont voté à trois reprises pour condamner l’invasion russe, réclamer la protection des civils et écarter la Russie du Conseil des droits de l’Homme.
Après la session lundi du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes et enfants en Ukraine, initiée par les États-Unis et l’Albanie, l’instance bloquée par le droit de veto de la Russie tiendra une réunion sur le volet humanitaire le 19 avril à l’initiative de la France et du Mexique, selon des diplomates.
La nouvelle réunion aura "pour focus les réfugiés, les ressortissants des pays tiers et la traite des êtres humains", a précisé un diplomate sous couvert d’anonymat. Dans la matinée, l’ambassadeur albanais Ferit Hoxha a souligné que lui-même et ses partenaires à l’ONU n’allaient pas s’arrêter de dénoncer l’invasion du 24 février même si Moscou, "avec son veto, a pris ce Conseil en otage, l’empêchant d’assurer la sécurité de l’Ukraine".
Faire de la "diplomatie"
En quinze réunions, le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale des Nations unies ont voté à trois reprises pour condamner l’invasion (2 mars), réclamer la protection des civils (24 mars) et écarter la Russie du Conseil des droits de l’Homme (7 avril).
Délaissant les réunions d’urgence, même après des massacres comme celui vendredi à Kramatorsk (une cinquantaine de morts), les membres du Conseil à l’initiative sur l’Ukraine ont choisi de tenir régulièrement des sessions thématiques sur la guerre et d’aborder l’Ukraine à chaque occasion, selon plusieurs diplomates.
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Certains de leurs homologues, précisent les mêmes sources de l’AFP, estiment que pousser encore davantage la Russie à "l’isolement" est contre-productif, que trop de sanctions tuent la recherche du multilatéralisme, et que le Conseil devrait faire de "la diplomatie" et non devenir un lieu pour "des relations publiques".
Lors de la mise à l’écart le 7 avril de la Russie du Conseil des droits de l’Homme à l’Assemblée générale, une minorité de six membres (États-Unis, Royaume-Uni, France, Irlande, Norvège et Albanie) sur quinze du Conseil de sécurité ont voté pour. Trois ont été contre (Russie, Chine, Gabon) et six se sont abstenus (Inde, Brésil, Kenya, Ghana, Mexique, Émirats arabes unis).
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