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    France
  • AFP | Crée le 25.10.2021 à 08h20 | Mis à jour le 25.10.2021 à 08h28
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    Duel entre Marquinhos et Arkadiusz Milik. Photo AFP
    Pas de vainqueur dans le classique OM-PSG (0-0), mais Marseille peut nourrir plus de regrets au bout d’un match d’une intensité et d’une ambiance folles, lundi matin au stade Vélodrome pour la 11e journée de Ligue 1.

    Et voilà une dixième année sans victoire de l’Olympique de Marseille à domicile contre son grand rival national. Il avait mis fin à vingt matchs sans succès en s’imposant au Parc des princes l’an dernier (1-0), mais n’y arrive pas dans son bouillant stade.

    L’OM a pourtant joué plus d’une demi-heure en supériorité numérique, après l’exclusion d’Achraf Hakimi (57e), mais n’a pas réussi à récompenser son merveilleux public (toutefois rappelé deux fois à l’ordre pour des jets de boulettes de papier sur les tireurs de corner parisiens).

    Le PSG, qui enregistre son premier nul de la saison en Ligue 1, reste leader, dix longueurs devant Marseille (4e avec un match en retard), et sept devant Lens (2e), mais le chantier de Mauricio Pochettino n’a guère avancé, surtout pour l’architecture du trio MNM.

    Lionel Messi éteint, Kylian Mbappé atone et Neymar étonnamment absent, le bilan des stars parisiennes n’est pas terrible.

    La vidéo refuse deux buts

    On a plus vu l’arbitrage vidéo que le trio parisien. La VAR a refroidi les débats en annulant deux buts, un pour chaque équipe, pour des questions de millimètres à chaque fois.

    Un bras de Neymar, centreur pour le "contre son camp" de Luan Perès, mal inspiré (14e), un genou de Pol Lirola, passeur décisif pour Arkadiusz Milik, qui a fait exploser de joie le Vélodrome l’espace de quelques dizaines de secondes (21e).


    Kylian Mbappé face à William Saliba. Photo AFP

    La VAR a joué encore un rôle décisif quand Benoît Bastien a changé d’avis et exclu Achraf Hakimi, coupable d’avoir poussé à l’entrée de la surface (57e) Cengiz Under qui filait au but.

    Mauricio Pochettino n’a pas touché à sa MNM et a sorti Angel Di Maria pour faire entrer Thilo Kehrer au poste d’arrière droit à la place du Marocain.

    Banderole contestataire

    L’OM a franchement mis la patte sur le match, cette fois, mais ses occasions n’ont pas été assez tranchantes, comme cette tête décroisée de Valentin Rongier sur un bon centre de Dimitri Payet (65e).

    Une volée de Cengiz Under a aussi été contrée en corner (75e), mais la plus belle action du match est gâchée par Konrad de la Fuente, une reprise complètement topée alors qu’il arrivait seul au second poteau (77e).

    Ce match reste un bon 0-0, disputé tout du long dans ambiance électrique, avec un tifo "LFP merda" contre la Ligue de football professionnel, allusion aux sanctions adressées cette saison au club olympien (interdictions de déplacement ou point de retrait avec sursis après les incidents de Nice-OM).

    Peu d’occasions

    Le stade Vélodrome rugissait à chaque mouvement marseillais un peu intéressant, et a tout de même fêté ses joueurs à la fin pour ce deuxième 0-0 de la semaine, après celui ramené de Rome contre la Lazio en Ligue Europa.

    Même pauvre en occasions de but, le match a été très disputé.

    L’OM a été plus dangereux, mais a manqué de réalisme, comme souvent. Sur la dernière action avant la mi-temps, Valentin Rongier a tergiversé avant de frapper et s’est fait contrer (45e+2).

    Et Paris a perdu Marco Verratti, touché et remplacé par Idrissa Gana Gueye (45e+4).

    Messi transparent

    Le PSG a fait peur au Vélodrome sur une accélération de Mbappé, magnifiquement reprise par William Saliba au prix d’un tacle glissé et risqué (84e).


    Lionel Messi prend de vitesse Dimitri Payet. Photo AFP

    La défense de l’OM a bien tenu, en concédant très peu d’espaces au redoutable Mbappé. Elle s’est tout de même fait une frayeur en laissant Lionel Messi, 1,69 m, reprendre un ballon de la tête au milieu de quatre Marseillais trop statiques (26e), un ballon claqué sans difficulté par Pau Lopes.

    Le génial argentin n’a pas brillé. Plusieurs fois placé dans sa position préférentielle, en se recentrant depuis la droite, il a frappé trop mou (35e), ou à côté, sur une combinaison en appui sur Mbappé, celle qui avait fait tomber ManCity (43e).

    Pour son premier "clasico", Messi n’a pas marqué de points dans la course au Ballon d’Or, dont les votes se clôturaient ce lundi matin.

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