- A.-C.P. | Crée le 19.09.2025 à 17h31 | Mis à jour le 22.09.2025 à 10h24ImprimerAu vu de la "gravité des faits reprochés", le parquet a demandé le placement en détention provisoire des deux auteures présumées des faits. Photo Archives LNC / Jean-Alexis Gallien-LamarcheUne enquête a été ouverte à l’encontre de deux jeunes femmes pour tentative de meurtre sur personne vulnérable et violences aggravées, après l’agression d’une résidente d’un foyer pour seniors à Nouméa, rapporte le procureur de la République dans un communiqué. Elles ont été mises en examen et placées en détention provisoire.
Une information judiciaire a été ouverte ce vendredi 19 septembre à l’encontre de deux jeunes femmes majeures pour tentative de meurtre sur personne vulnérable, vol aggravé et violences aggravées commis au Foyer N’Géa, une résidence pour seniors située rue Gascogne à Nouméa, annonce le procureur de la République dans un communiqué.
Les faits se sont produits mercredi 17 septembre. Vers 13h30, deux jeunes femmes se sont introduites, la porte d’entrée étant entrouverte, dans le logement d’une résidente âgée de 61 ans, une personne vulnérable placée sous curatelle renforcée, où elle se trouvait seule. Les auteures présumées ont exigé de l’argent et ont fouillé l’habitation. "Alors que la victime criait en appelant au secours, les deux femmes lui portaient de multiples coups de poing et de pied sur le corps ainsi que des gifles, tout en proférant des menaces : "on va te finir, on va te tuer, tu vas mourir, donne l’argent". Yves Dupas indique également que la résidente était maintenue au niveau de la bouche et du nez, et qu’un gilet était enroulé autour de sa tête pour la faire taire.
Hématomes, fractures, perte d’une dent cheveux arrachés
C’est l’infirmier de la victime qui, arrivant au logement vers 14h30, a donné l’alerte, appelant la police, après avoir entendu des cris sourds à l’intérieur. Cela a fait fuir les auteurs présumés, qui ont été "rapidement interpellés dans la résidence" par les forces de l’ordre.
La victime, qui a été examinée par le médecin légiste de l’unité médico-judiciaire du centre hospitalier, présentait de "multiples hématomes, plusieurs fractures des côtes et des doigts, la perte d’une dent, des cheveux arrachés, justifiant une incapacité totale de travail de 30 jours". Elle se trouvait aussi en état de choc et son traumatisme psychologique reste à évaluer.
Les deux personnes mises en cause ont reconnu leur participation à ces violences suivies du vol du téléphone portable de la victime lors de leur garde à vue.
Les deux femmes ont été mises en examen et placées en détention provisoire sur décision du juge des libertés et de la détention, décision conforme aux réquisitions du parquet, qui l'avait demandé au vu de la "gravité des faits reprochés commis sur une personne vulnérable".
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