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  • AFP | Crée le 11.10.2023 à 16h48 | Mis à jour le 11.10.2023 à 17h50
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    Après une défaite contre les Bleus lors du match d’ouverture puis trois victoires contre des nations plus faibles, les All Blacks vont affronter en quart de finale les redoutables Irlandais, numéros un mondiaux. Photo Anne-Christine POUJOULAT / AFP
    Pas de surprise ou presque : à part l’Ecosse et l’Australie, toutes les nations majeures du rugby sont au rendez-vous des quarts de finale du Mondial-2023, mais deux mastodontes quitteront quoi qu’il arrive la compétition dès ce week-end. Alors qui sont les favoris, les outsiders et les grosses cotes ? Explications.

    Les favoris

    Les quatre premiers du classement mondial – Irlande, France, Afrique du Sud et Nouvelle-Zélande, dans cet ordre – ont franchi sans encombre la phase de groupes, infligeant au passage quelques déculottées mémorables.

    De ce quatuor de prétendants au trophée Webb-Ellis, les Irlandais sont ceux à avoir fait la plus forte impression, lors de la finale avant l’heure contre les Springboks (13-8), champions du monde sortants, ou de la leçon de rugby donnée dimanche dernier aux Ecossais (36-14).

    Soutenus par de nombreux supporters, les coéquipiers de Johnny Sexton, chef d’orchestre d’une équipe au jeu parfaitement huilé, n’ont jamais semblé aussi bien placés pour franchir enfin le cap des quarts en Coupe du monde.

    Ils devront tout de même se méfier des All Blacks, qui ont bien relevé la tête après avoir concédé d’entrée face à la France (27-13) la première défaite de leur histoire dans un match de groupe du Mondial.

    La Nouvelle-Zélande, impressionnante contre l’Italie (96-17), a été de loin la meilleure attaque du premier tour, avec plus de 60 points et près de 10 essais marqués en moyenne à chaque sortie.

    Comme le XV du Trèfle, les Bleus ont remporté leurs quatre premiers matches et déjà oublié le succès poussif contre l’Uruguay (27-12), avec une équipe largement remaniée.

    Porté par son public, son serial-marqueur Damian Penaud (six essais) et un Thomas Ramos toujours aussi fiable face aux perches, le XV de France est là où on l’attendait. Seule incertitude, de taille : le niveau de forme de son capitaine Antoine Dupont, un mois après avoir subi une fracture au visage.

    D’autant que les Français vont affronter l’une des équipes les plus imposantes physiquement du rugby mondial, l’Afrique du Sud, qui n’hésite pas à placer jusqu’à sept avants sur son banc de touche.

    Elle a su faire évoluer son jeu depuis son sacre surprise de 2019, grâce notamment au profil plus créatif de l’ouvreur Manie Libbok, mais le manque de réussite de ce dernier dans les tirs au but pourrait pousser le staff sud-africain à réinstaller Handré Pollard, rappelé au cours du tournoi après avoir été initialement écarté sur blessure.

    Les outsiders

    L’Angleterre et le pays de Galles ont suivi ces derniers mois des trajectoires parallèles après avoir limogé pendant l’hiver leurs sélectionneurs respectifs, Eddie Jones et Wayne Pivac.

    Leurs successeurs, Steve Borthwick et Warren Gatland, n’ont pas immédiatement su redresser la barre, avec un Tournoi des six nations calamiteux de part et d’autre et des matches de préparation pas beaucoup plus convaincants.

    Alors que l’on pouvait douter avant le début du Mondial de leur capacité à en voir la phase finale, les deux voisins britanniques ont terminé en tête de leur groupe en gagnant tous leurs matches et sont aujourd’hui de solides candidats au dernier carré dans la partie de tableau la plus ouverte.

    Le XV de la Rose s’en est sorti jusqu’ici avec un jeu très restrictif, basé sur une défense solide et une avalanche de coups de pied. Gatland a redonné de son côté un peu de mordant et de confiance aux Gallois.

    Les grosses cotes

    Les Fidji et l’Argentine ont suivi des trajectoires opposées ces dernières semaines.

    Après avoir échoué d’un rien contre le pays de Galles (32-26) et créé la sensation face à l’Australie (22-15), les Fidjiens ont clairement accusé le coup.

    Ils ont d’abord eu du mal à dominer la Géorgie (17-12), avant de finir la phase de groupes par une défaite contre le Portugal (24-23) et de ne devoir leur qualification en quarts qu’à un point de bonus défensif.

    Les Argentins ont eux mal débuté la compétition, avec un revers contre l’Angleterre (27-10) après avoir évolué presque tout le match en supériorité numérique.

    Ils ont retrouvé depuis de l’allant offensif, à l’image de leur rencontre débridée contre le Japon (39-27) dimanche. Une montée en puissance à confirmer face au pays de Galles, qui partira légèrement favori.

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