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  • A.T. | Crée le 01.07.2025 à 07h20 | Mis à jour le 26.07.2025 à 14h23
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    La SLN réaffirme "rester ouverte au dialogue, dans le respect du droit et des engagements contractuels". Photo : Archives LNC / Yann Mainguet
    Depuis ce lundi 30 juin, le site minier de Népoui de la SLN, à Poya, est bloqué en raison d’un conflit autour d’un contrat de gardiennage. Alors que l’activité est déjà paralysée à Thio et au point mort à Kouaoua, l’industriel alerte du risque que fait peser ce nouvel arrêt sur "l’ensemble de la chaîne industrielle".

    C’est l’instauration d’un nouveau contrat de gardiennage du site de Népoui qui est à l’origine du blocage, depuis ce lundi 30 juin, de l’accès à la mine Bernheim, à Poya. "Le marché a été attribué dans les règles de mise en concurrence, à l’issue d’une consultation élargie d’entreprises et résulte d’une procédure menée conformément au cadre légal avec reprise des salariés en poste", assure la SLN.

    Des arguments qui n’ont visiblement pas convaincu les responsables coutumiers de la zone qui ont donc procédé au blocage du site jusqu’à nouvel ordre. "Ce blocage intervient dans un contexte de forte tension sur l’approvisionnement de l’usine en minerais, marqué par l’inaccessibilité du site de Thio et l’impossibilité d’évacuer le minerai de Kouaoua. Il met à très fort risque l’activité industrielle", rappelle la SLN qui alerte "sur les conséquences majeures qu’un tel arrêt ferait peser sur l’ensemble de la chaîne industrielle, et appelle à la levée rapide du mouvement, dans l’intérêt de tous les salariés, partenaires et sous-traitants concernés."

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