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    Nouvelle Calédonie
  • O.P. | Crée le 17.06.2021 à 18h24 | Mis à jour le 17.06.2021 à 19h37
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    Laure-Léa Chartier , la fille de l'Affreux Jojo. Photo Thierry Perron

    Laure-Léa a 2 ans lorsque son père, Roland Chartier, un ancien du Parisien libéré, est recruté par Roger Brissaud, l'un des co-créateurs du journal avec Jean-Paul Leyraud. « Au tout début, ils n'étaient que trois journalistes : Roger Brissaud, mon père, qui était rédacteur en chef, et Edouard Ventrillon, le directeur. Ils faisaient tout et travaillaient très tard, jusqu'à une heure du matin pour finir l'impression. À l'époque, Les Nouvelles, ce n'était que deux bureaux au-dessus de la libraire JPL de Jean-Paul Leyraud, et c'est le garage qui servait pour l'impression. Lorsqu'ils ont déménagé quelques années plus tard pour la tour Indosuez, Les Nouvelles occupaient tout l'immeuble ».

    À l'époque, peu de place au repos pour les journalistes : « Ils se reposaient juste le samedi après-midi et le dimanche matin s'il ne se passait rien. Alors pour me voir, mon père m'emmenait avec lui le dimanche. J'y allais aussi le mercredi, puis tous les soirs quand j'étais au collège. À tel point que Maryline, la standardiste, était devenue ma seconde maman. » Loin d'en vouloir au journal qui a tant accaparé son père, Laure-Léa Chartier se souvient d'une « famille » : « C'était mon berceau, mon point d'ancrage ». Quant à son père, qui a aussi été « l'Affreux Jojo » pendant de nombreuses années, il l'a parfois bien aidée : « J'étais en Métropole et je voulais absolument appeler ma fille qui venait de naître Caprice. Or, l'officier de l'état civil m'a demandé un texte littéraire ou un article journal pour prouver que ce nom existait bien. J'ai demandé de l'aide à mon père qui a écrit une rubrique dans laquelle le prénom est apparu par miracle au Mont-Dore. Et cela a marché », se souvient-elle avec toujours un peu d'émotion dans la voix.

    Devenir journaliste ? Son père ne l'aurait pas voulu. C'est donc sans qu'il le sache que Laure-Léa a fait un stage aux Nouvelles, à 16 ans, pendant une semaine d'absence de son père. Elle est même devenue correspondante du journal à Koné quelques années plus tard. sang ne saurait mentir.

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