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    Nouvelle Calédonie
  • Jean-AlexisGallien-Lamarche / jeanalexis.gallien@lnc.nc | Crée le 04.10.2018 à 04h30 | Mis à jour le 04.10.2018 à 07h18
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    La police aux frontières a mené l’enquête pendant plusieurs jours avant d’interpeller ces deux affûteurs d’outils. Archives LNC
    FAITS DIVERS. Un Espagnol et un Métropolitain sont soupçonnés d’avoir facturé des travaux d’affûtage d’outils à des prix mirobolants.

    Ils ont été interpellés juste avant qu’ils ne passent (encore) à l’action. La police aux frontières a arrêté lundi deux hommes de 49 et de 51 ans au saut du lit dans un hôtel de Nouméa. Ces deux personnes, un Métropolitain issu de la communauté des gens du voyage et un ressortissant espagnol, ont ensuite été placées en garde à vue. Elles étaient soupçonnées du délit de travail dissimulé mais également de filouterie dans des hôtels de Nouméa. L’enquête a démarré il y a quelques jours après le signalement de chefs d’entreprise interloqués par le comportement et les pratiques commerciales de ces deux « artisans » pas comme les autres. En effet, ces rémouleurs démarchaient des entreprises qui souhaitaient affûter leurs outils et, après avoir rempli leur mission sans avoir réalisé au préalable de devis, présentaient aux clients des factures gonflées et mirobolantes. Certains commerçants ont été naïfs et se sont acquittés de la somme.

    Entendus puis relâchés

    Cette arnaque à l’affûtage est bien connue en Métropole : plusieurs entrepreneurs ont déjà été bernés par des démarcheurs qui ont réussi à récolter des milliers d’euros grâce à cette technique. En s’intéressant de près aux agissements de cet Espagnol et de ce Métropolitain, la police aux frontières s’est aperçue que ceux-ci se rendaient coupables de filouterie d’hôtels. Autrement dit, ils passaient une ou plusieurs nuits dans un établissement avant de le quitter sans payer.

    Après avoir été entendus, ils ont été relâchés avec l’obligation de rembourser les hôtels (plus de 400 000 francs de préjudice) mais aussi de régulariser leur situation auprès des organismes sociaux. Une réponse judiciaire pourrait prochainement tomber. « Nous luttons activement contre le travail dissimulé comme dans la restauration ou le bâtiment. Cela fait partie de nos principales missions », déclare Jean-François Coulson, directeur de la police aux frontières. Avis aux artisans, la Calédonie n’est plus épargnée par l’escroquerie à l’affûtage.

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