- A.F.P. | Crée le 06.06.2025 à 07h45 | Mis à jour le 06.06.2025 à 07h45ImprimerManuel Valls, lors de sa presse de bilan, à l’issue du "conclave" de Deva, le jeudi 8 mai. Photo Archives LNC / Anthony TejeroLe ministre des Outre-mer Manuel Valls a écarté jeudi les risques d'"explosion" du gouvernement national sur le dossier calédonien, assurant que "le risque, c’est l’explosion sociale, économique et de violences" sur le Caillou si aucun accord n’est trouvé.
"Le risque, ce n’est pas l’explosion du gouvernement. Le risque, c’est l’explosion sociale, économique et de violences en Nouvelle-Calédonie s’il n’y a pas un accord", a affirmé le ministre d’État sur BFM TV, en réponse à une question sur d’éventuelles dissensions entre sa vision et d’autres sensibilités au sein du gouvernement national.
Manuel Valls a répété avoir la confiance du Premier ministre François Bayrou et du président Emmanuel Macron, en dépit de l’initiative de ce dernier, qui souhaite réunir à Paris d’ici le 2 juillet divers représentants calédoniens pour aboutir à un accord.
"Si je n’avais pas la confiance du Premier ministre, si je ne travaillais pas avec le président de la République (…), je ne serais pas devant vous. Je ne continuerais pas à m’exprimer", a-t-il dit, assurant qu’ils étaient tous "alignés sur l’idée qu’il faut un accord politique pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie".
Concernant la proposition de rencontre d’Emmanuel Macron, "nous sommes en train de le préparer mais s’il doit y avoir un rendez-vous, il faut qu’il soit bien organisé et bien préparé et il faut qu’il y ait les bases d’un accord", a indiqué le ministre des Outre-mer, prônant la "discrétion" dans le dossier.
Tensions avec les partisans de la France
L’Élysée avait annoncé fin mai qu’elle inviterait à Paris "les parties prenantes de la Nouvelle-Calédonie […] afin de clarifier les sujets économiques, politiques et institutionnels en vue de parvenir à un accord partagé sur l’avenir de l’archipel", après l’échec des négociations menées début mai par Manuel Valls, qui avait toutefois réussi à remettre pour la première fois depuis 2019 toutes les forces politiques calédoniennes autour de la table.
La frange dure des non-indépendantistes estime que le projet de "souveraineté avec la France" présenté par Manuel Valls, qui prévoyait une "double nationalité, française de droit et calédonienne", ainsi qu’un "transfert et une délégation immédiate des compétences régaliennes", équivalait à "l’indépendance" du territoire océanien.
Cette frange, dont font partie le député Renaissance Nicolas Metzdorf, reçu à l’Élysée le 23 mai, et l’ancienne secrétaire d’État Sonia Backès, considère depuis Manuel Valls comme disqualifié pour continuer les discussions.
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