- Anthony Tejero | Crée le 30.08.2025 à 12h35 | Mis à jour le 03.09.2025 à 09h27ImprimerLe député Nicolas Metzdorf a ouvert le séminaire, organisé à l’hôtel Ramada, ce samedi 30 août, à Nouméa. Photo Anthony TejeroLes chefs de file de Générations NC se réunissent en séminaire ce samedi 30 août en vue d’établir une stratégie commune à l’approche des élections municipales de mars 2026. Un scrutin pour lequel le mouvement entend privilégier l’union des candidats de l’alliance Loyaliste et plus largement, des partisans de la France, du moins dans les communes où une telle coalition semble encore possible.
Les prochaines élections municipales, prévues en mars 2026, ont une résonance toute particulière pour Générations NC, parti créé en 2019 et dont ce scrutin avait fait office de "baptême du feu", en 2020. À l’époque, le mouvement prend la mairie de La Foa et hisse plusieurs élus d’opposition au sein des conseils municipaux de Nouméa, du Mont-Dore et de Dumbéa notamment.
Une percée que le parti non-indépendantiste entend bien confirmer et accentuer aux prochaines élections. C’est pourquoi leaders, responsables de comités locaux et militants se sont donné rendez-vous ce samedi matin, au Ramada de Nouméa, lors d’un séminaire qui doit acter une stratégie commune à l’approche de ces échéances.

Élus et militants étaient présents pour écouter et débattre lors de ce séminaire. Photo A.T.Si les débats se déroulent à huis clos, le discours d’ouverture était néanmoins ouvert à la presse, avec un message clairement affiché de la part de son cofondateur Nicolas Metzdorf : privilégier la "nécessaire logique unitaire" avec les autres groupes partisans de la France, et notamment avec les Loyalistes auquel le mouvement s’est officiellement rallié (aux côtés du Mouvement populaire calédonien de Gil Brial et des Républicains calédoniens de Sonia Backès).
"Notre stratégie doit s’inscrire dans l’intérêt de notre parti, mais aussi de cette fédération Loyaliste qui, jusqu’ici, a démontré qu’elle est devenue la première force politique du pays", analyse le député Nicolas Metzdorf, jugeant bon de préciser qu’il ne sera pas candidat, contrairement au précédent scrutin municipal, à La Foa.
Pas d’union des partisans de la France au Mont-Dore
L’élu appelle également à une union plus large du camp non-indépendantiste, et donc avec les membres du Rassemblement, dont la création de la nouvelle alliance d’opposition au sein du conseil municipal de Dumbéa en est l’émanation. Une fusion des candidatures qui ne sera vraisemblablement pas toujours possible, notamment au Mont-Dore où Nina Julié (conseillère Générations NC) et la maire Élizabeth Rivière (Le Rassemblement) devraient s’affronter.
"Il peut y avoir plusieurs candidatures non indépendantistes, et il y en aura, sur des communes où la majorité non indépendantiste est forte. Au Mont-Dore en effet, il y aura un Loyaliste face à un Rassemblement. C’est évident, compte tenu du contexte. Mais l’idée, c’est que les Loyalistes, qui forment la fédération de partis, aient les mêmes candidats partout, insiste le député, qui a également les yeux rivés sur la Brousse, y compris la province Nord, où la "résistance non-indépendantiste" est un potentiel réservoir de voix non négligeable.
Objectif affiché par Générations NC : "limiter absolument le nombre d’élus municipaux indépendantistes" puisque ce sont ces grands électeurs qui, ensuite, désignent les futurs sénateurs, ce qui donne une dimension également nationale à ce scrutin.
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