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    Nouvelle Calédonie
  • AFP | Crée le 11.08.2025 à 07h26 | Mis à jour le 21.08.2025 à 17h20
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    Le député et président de l’UC, Emmanuel Tjibaou, lors du congrès du FLNKS, samedi 9 août, à la tribu de La Conception. Photo Baptiste Gouret
    Le mouvement aurait confirmé, samedi lors de son congrès extraordinaire à La Conception, le rejet du document. Il officialisera sa décision ce mardi.

    Le Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS) fera connaître mardi 12 août sa position sur l’accord signé mi-juillet avec l’État et les non-indépendantistes, ont indiqué dimanche à l’AFP des responsables du mouvement.

    L’issue ne fait guère de doute : l’ensemble des structures (partis et syndicats) qui composent le FLNKS se sont d’ores et déjà prononcées contre l’accord de Bougival, signé le 12 juillet au terme de dix jours d’intenses négociations entre indépendantistes et non-indépendantistes sous l’égide du ministre des Outre-mer, Manuel Valls.

    Le texte, négocié en région parisienne, prévoit notamment la création d’un "État de Nouvelle-Calédonie" et d’une nationalité calédonienne, ainsi que la possibilité de transférer des compétences régaliennes (monnaie, justice, police). Mais bien que qualifié d'"historique" par les loyalistes, il a aussitôt suscité une levée de boucliers du côté des militants indépendantistes, car il ne prévoit pas de nouveau référendum sur l’indépendance.

    Pleine souveraineté en 2027

    À l’ouverture d’un congrès extraordinaire samedi à La Conception, au Mont-Dore, le président du FLNKS Christian Tein a appelé, dans une déclaration lue par une militante, à un rejet "clair et sans ambiguïté" de l’accord.

    Ses dispositions "ne sont que l’illustration du mépris de la puissance administrante à l’égard de notre combat pour la reconnaissance en tant que peuple colonisé", selon lui.

    Sous contrôle judiciaire, Christian Tein est interdit de séjour dans l’archipel français du Pacifique et a assisté aux débats par visio-conférence. Libéré le 13 juin après un an de détention provisoire à la prison de Mulhouse-Lutterbach (Haut-Rhin), il reste mis en examen pour son rôle présumé dans les émeutes de 2024. Le leader politique a toujours nié avoir appelé à la violence.

    Invitant les militants à "clarifier (leur) stratégie", Christian Tein a estimé que les membres du FLNKS devaient rester "ouverts au dialogue", qui doit se faire "uniquement sur les modalités d’accession à la pleine souveraineté", "en format bilatéral" avec l’État, et ce "jusqu’au 24 septembre 2025", comme en avait décidé le précédent congrès du mouvement en janvier dernier à Saint-Louis.

    "Nous devons capitaliser sur nos atouts et les valoriser au mieux afin d’accéder à la pleine souveraineté au plus tard avant l’élection présidentielle de 2027", a conclu M. Tein.

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