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    Nouvelle Calédonie
  • Yann Mainguet | Crée le 01.07.2021 à 09h09 | Mis à jour le 12.07.2021 à 20h04
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    "Dans l'avion ou les aéroports, j'ai l'impression, avec Les Nouvelles, d'être à Nouméa et en Calédonie" note Gan Xu, citoyen chinois. Photo Y.M.

    Gan Xu a posé le pied en Nouvelle-Calédonie il y a cinq ans pour raisons professionnelles. Son domaine : "l'import-export". Son nom ne ment pas, le trentenaire est "100 % Chinois", originaire de la ville de Yuyao dans la province du Zhejiang, fixée dans l'Est du grand pays au drapeau rouge étoilé. Peu de temps après s'être installé à Nouméa, Gan Xu s'est abonné aux Nouvelles calédoniennes. "Au début, j'achetais le journal papier, mais, quand je suis hors du territoire, c'est évidemment plus compliqué !" sourit l'homme au regard pétillant derrière ses lunettes. "Je me suis donc abonné au web. Toutefois, quand je suis ici, je continue à acheter le format papier !" Parce que, le matin, cette lecture est "plus confortable" avec un café, la version digitale restant "pratique" sur le terrain, explique le cadre d'entreprise dans un français parfait, travaillé tout d'abord en Chine pendant trois ans, puis amélioré du côté de La Rochelle en Métropole. En Calédonie, "je continue à apprendre des mots comme Oleti !"

    L'abonnement à un journal local allait de soi. Tout d'abord et surtout, "pour accéder à presque toutes les informations du lieu". Bien utile dans l'exercice professionnel et la vie courante. Gan Xu est d'ailleurs un habitant connecté aux médias calédoniens. Une différence, parmi d'autres, avec l'univers de la Chine, se cache là. À Pékin et dans ses régions, où vivent 1,4 milliard d'individus, il y a pléthore de canaux d'informations, "il faut donc se concentrer sur ce que l'on veut connaître". À titre d'illustration, une radio "ne parle là-bas que de la circulation, du trafic, dans une ville, uniquement ! Très spécialisée !" Alors qu'ici, "c'est plus petit, on a très vite accès à une information généraliste, c'est bien".

    Quand Gan Xu doit rejoindre son immensité natale, un journal est souvent glissé dans le sac "pour montrer à la famille". Ce long et fréquent voyage permet une pause appréciable. "Après Nouméa, je passe par Sydney, puis Hong Kong, et enfin Yuyao... Soit 33 à 35 heures... j'ai le temps de lire Les Nouvelles !"

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