- Anthony Tejero | Crée le 17.07.2025 à 09h18 | Mis à jour le 26.07.2025 à 18h26ImprimerLes conseils aux voyageurs japonais sur le Caillou ont été assouplis, de Nouméa à Koné, sur la côte Ouest ainsi qu’à Lifou. Photo Anthony TejeroAprès l’Australie et la Nouvelle-Zélande, les autorités nippones viennent, à leur tour, d’assouplir le niveau d’alerte pour les visiteurs, mais uniquement sur la côte Ouest et à Lifou. Pour Nouvelle-Calédonie tourisme (NCT), qui perçoit les prémisses d’une reprise depuis la fin de l’année dernière, cette décision est un nouveau "signal positif de confiance" qui permet de redorer l’image de la destination et d’envisager reconquérir ce marché historique, en dépit de la suspension de la ligne directe Tokyo-Nouméa.
Au fil des mois, les autorités assouplissent leur niveau d’alerte sur leurs sites de conseils aux voyageurs qui se rendent en Nouvelle-Calédonie. Alors que l’Australie a abaissé ses seuils dans tout le pays le 27 juin dernier, et que les autorités Kiwies ont, depuis mai, fait de même mais seulement sur une partie du Caillou, le Japon vient de leur emboîter le pas.
Les autorités nippones ont ainsi classé la destination au niveau d’alerte 1 (au lieu de 2), sur la côte Ouest — de Nouméa à Koné — ainsi qu’à Lifou, du fait "d’une amélioration notable de la situation sur le terrain ". Autrement dit, le reste du pays est encore déconseillé (à l’image des recommandations émises par les Néo-Zélandais).

Source : anzen.mofa.goIl n’empêche, "ce signal de confiance important, qui atteste du rétablissement progressif de l’image de la destination au Japon, facilitera grandement le travail de maintien du lien mené auprès des professionnels et du grand public", se félicite Nouvelle-Calédonie tourisme (NCT), qui ne veut pas abandonner ce "marché historique".
Un marché japonais au plus bas
Et ce, bien qu’il se soit effondré depuis la pandémie (seulement 38 % des flux d’avant Covid avaient été retrouvés en 2023) et que la suspension de la rotation directe Tokyo-Nouméa, au lendemain des émeutes, constitue un frein majeur à la reprise avec le Japon. Les visiteurs peuvent néanmoins toujours venir sur le Caillou en optant pour un trajet plus long (via l’Australie, Singapour ou Bangkok). Mais les chiffres prouvent que, pour l’heure du moins, les Nippons n’ont pas opté pour ce choix. Avant les émeutes, entre janvier et avril 2024, 2 694 Japonais s’étaient rendus sur le Caillou, contre une centaine à la même période cette année, soit une chute vertigineuse de plus de 96 % de la fréquentation.
Pour autant, plus globalement, NCT perçoit, depuis fin 2024, des signes d’un retour de l’activité, timide et progressif : "La reprise du tourisme international se confirme. Sur le mois d’avril, nous avons retrouvé près de la moitié de notre fréquentation touristique par avion d’avant les émeutes et plus de 89 % de nos croisiéristes au cours des quatre premiers mois. Même si la crise impacte toujours fortement l’activité touristique, ces signes encourageants nous invitent à redoubler d’efforts collectifs pour accompagner le redémarrage du secteur."
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