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  • AFP | Crée le 18.03.2024 à 14h52 | Mis à jour le 18.03.2024 à 14h52
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    Les chauffeurs de taxi australiens touchés par la montée en puissance du géant du covoiturage Uber ont obtenu près de 20 milliards de francs d’indemnisation, lundi, après une bataille juridique logue de cinq ans. Photo David GRAY / AFP
    Uber a été condamné à verser 271,8 millions de dollars australiens (19,6 milliards de francs) de compensation aux taxis australiens pour des pertes de revenus, ont annoncé leurs avocats lundi après cinq ans de bataille juridique.

    Plus de 8 000 conducteurs de taxis et propriétaires de voitures de location avaient intenté un recours collectif contre la plateforme Uber il y a cinq ans, déplorant d’importantes pertes de revenus depuis son arrivée sur le marché australien en 2012. Ce recours collectif a débouché sur le cinquième dédommagement le plus important en Australie pour ce type de procédure, a souligné Michael Donelly, directeur du cabinet d’avocats Maurice Blackburn Lawyers, qui les représentait.

    "Uber s’est battu bec et ongles à chaque étape, chaque jour, pendant les cinq années qu’a duré ce procès, essayant à chaque fois de refuser aux membres de notre groupe toute forme de recours ou de compensation pour leurs pertes", a déclaré M. Donelly.

    "J’ai perdu ma passion pour le travail"

    "Après des années de refus […] Uber a cédé", a-t-il ajouté, saluant la façon dont "des milliers d’Australiens ordinaires se sont unis pour faire face à un géant mondial".

    Selon les avocats, Uber s’est livré à "toute une série d’agissements choquants" lors de son lancement dans le pays, notamment en utilisant "des voitures sans licence avec des chauffeurs non accrédités".

    Le principal plaignant, Nick Andrianakis, a indiqué aux médias locaux avoir été contraint de fermer son entreprise de taxis après 40 ans d’activité lorsqu’Uber s’est lancé. "J’ai perdu ma passion pour le travail […] et j’ai perdu mon revenu qui permettait à ma famille de manger", a-t-il déclaré.

    "Aucune réglementation"

    La plateforme américaine de réservation de véhicules avec chauffeur (VTC), qui affiche une valorisation en Bourse de quelque 157 milliards de dollars américains, n’a pas souhaité commenter le montant des dédommagements. "Lorsqu’Uber a démarré il y a plus de dix ans, il n’existait aucune réglementation sur le covoiturage dans le monde, et encore moins en Australie", a indiqué le groupe. "Aujourd’hui, c’est différent, Uber est désormais réglementé dans chaque État et territoire d’Australie, et les gouvernements nous reconnaissent comme un élément important de l’offre transports du pays".

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