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  • Ryland JAMES  / AFP | Crée le 24.10.2023 à 16h03 | Mis à jour le 24.10.2023 à 17h03
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    Les fusillades avaient ciblé deux mosquées dans la ville de Christchurch. Photo Michael Bradley/AFP
    Le parquet de Christchurch a ouvert mardi une enquête sur la fusillade dans deux mosquées de la ville, qui a fait 51 morts en 2019, pour savoir si des vies auraient pu être sauvées.

    Le 15 mars 2019, le suprémaciste blanc australien Brenton Tarrant, condamné à perpétuité en 2020 sans possibilité de libération, avait utilisé tout un arsenal d’armes semi-automatiques pour abattre de sang-froid des fidèles assistant à la prière du vendredi dans deux mosquées de Christchurch (sud de la Nouvelle-Zélande), diffusant des images de son attaque en direct sur les réseaux sociaux.

    Ses 51 victimes étaient toutes musulmanes, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées.

    La procureure Brigitte Windley, cheffe adjointe du parquet de Christchurch, a déclaré mardi que l’enquête regarderait "ce que l’on peut apprendre de cette atrocité dans le but de protéger la vie" au nom de ceux qui ont perdu la leur dans l’attaque.

    Maha Galal, porte-parole de proches des victimes, a insisté sur le "besoin urgent de réponses". "Notre préoccupation première est de connaître la vérité", a-t-elle déclaré dans un communiqué avant l’ouverture de l’enquête.

    Les familles des victimes "sont unies dans leur quête de clarté pour savoir si leurs bien-aimés auraient pu survivre", a ajouté Maha Galal. "La recherche de vérité est cruciale pour guérir et faire son deuil".

    "Aucune action immédiate"

    L’enquête judiciaire examinera tous les événements depuis le début de la fusillade jusqu’à l’interrogatoire de Tarrant par la police, y compris les horaires d’arrivée sur les lieux de la police et des secours.

    "L’un des principaux questionnements porte sur les raisons pour lesquelles nos proches ont été laissés à la mosquée sans aucune action immédiate pendant un certain temps et la police ne nous a pas permis, ni à personne d’autre, de les faire sortir", a souligné Mme Galal.

    "Nous faisons confiance à la procédure du procureur et à notre représentation juridique pour répondre à ces questions pressantes et apporter les éclaircissements nécessaires", a-t-elle dit.


    Le suprémaciste blanc australien Brenton Tarrant a été condamné en 2020 à perpétuité sans possibilité de libération. Photo Mark MITCHELL / AFP

    D’autres questions se posent : quelqu’un a-t-il aidé Tarrant ? Une intervention médicale différente aurait-elle pu sauver des vies ? Est-ce qu’une sortie de secours de l’une des mosquées est restée fermée au moment de la fusillade ?

    "Nous croyons qu’il y a beaucoup à apprendre de ce qu’il s’est passé le 15 mars 2019, afin de tous se préparer, en tant que communauté, si une telle tragédie se reproduisait", a souligné Mme Galal.

    Après la fusillade, la Première ministre d’alors Jacinda Ardern avait immédiatement durci la loi sur la détention d’armes à feu et fait pression sur les réseaux sociaux sur la diffusion de messages extrémistes en ligne.

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