La solidarité s’organise, deux jours après l’éboulement qui a endeuillé Tahiti. Dans un communiqué publié ce vendredi 28 novembre, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie annonce que deux géologues de la Direction des mines et de l’énergie (Dimenc), spécialisés dans les mouvements de terrain, se sont envolés dans la matinée vers la Polynésie française.

Ils viendront soutenir les autorités polynésiennes dans l’évaluation du terrain, à la suite de l'éboulement survenu dans le quartier de Te Honu, à Afa'ahiti, qui a emporté deux maisons et fait huit morts en tout. Ils mettront également leurs compétences au service de "l’analyse des risques résiduels" et de "l’accompagnement des opérations en cours", indique le gouvernement. "Cette mobilisation s’inscrit dans la continuité des coopérations solides et régulières entre la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française", poursuit l’exécutif.

Ce soutien humain et logistique fait partie des moyens supplémentaires mis en place par l’État dans la poursuite des opérations de recherche et de sécurisation de la zone. Ainsi, 40 pompiers communaux, un hélicoptère des Forces armées en Polynésie française, 20 gendarmes, deux chiens de recherche et deux drones de reconnaissance ont été déployés sur les lieux de l’éboulement. En plus des deux géologues calédoniens, deux conseillers techniques venus de l’Hexagone arrivent pour "renforcer l’expertise sur place", indique le ministère des Outre-mer dans un communiqué.