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    Politique
  • AFP | Crée le 28.11.2023 à 10h10 | Mis à jour le 28.11.2023 à 10h15
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    Les deux enfants Gal (au centre) et Tal Almog-Goldstein (à gauche) sont transportés dans un hélicoptère après avoir été libérés par le Hamas de la bande de Gaza le 27 novembre. Photo AFP
    Onze otages israéliens, dont trois Franco-Israéliens, retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre ont été libérés la nuit dernière dans le cadre d’une trêve dans les combats entre Israël et le Hamas, qui doit être prolongée jusqu’à jeudi.

    Onze nouvelles libérations ont été annoncées mardi matin par l’armée israélienne après l’annonce par le mouvement islamiste palestinien et le Qatar d’une extension de 48 heures de la trêve, portant à 50 le nombre d’otages israéliens relâchés depuis vendredi.

    Les onze otages arrivés en Israël mardi matin sont tous binationaux : trois d’entre eux – âgés de 12 à 16 ans et prénommés Eitan, Erez et Sahar selon les informations de l’AFP – possèdent la nationalité française, six ont la nationalité argentine et deux autres la nationalité allemande, a indiqué le Qatar, médiateur dans le conflit.

    Sur X (Twitter), Emmanuel Macron s’est dit "extrêmement heureux" de la libération des trois mineurs Franco-israéliens détenus par le Hamas, ajoutant que la France restait "pleinement" mobilisée pour obtenir la libération de tous les otages. "Notre soulagement est immense. Nos pensées accompagnent les familles de nos compatriotes toujours retenus en otage", a déclaré la Première ministre Elisabeth Borne sur le même réseau social, appelant à "une trêve durable" entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

    Au total, 117 prisonniers palestiniens détenus dans des prisons israéliennes ont été libérés en échange depuis vendredi, et 33 autres doivent l’être mardi matin, selon un ratio d’un otage pour trois prisonniers.

    En outre, 19 otages extérieurs à l’accord de trêve ont été relâchés par le Hamas, en grande majorité des Thaïlandais qui travaillaient en Israël.

    Israël n’avait pas confirmé dans l’immédiat l’extension de la trêve jusqu’à 5 heures GMT jeudi (16 heures en Calédonie), "saluée" par la Maison Blanche qui souhaite la voir "prolongée davantage" et qualifiée de "lueur d’espoir […] au milieu des ténèbres de la guerre" par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

    En vertu de l’accord de trêve, conclu sous l’égide du Qatar, de l’Égypte et des Etats-Unis, vingt autres otages doivent être libérés au total mardi et mercredi en échange de prisonniers palestiniens.

    "Libération d’autres otages"

    La prolongation de la pause dans les combats doit permettre en parallèle l’entrée de nouveaux camions chargés d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée par sept semaines de bombardements israéliens en représailles à l’attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre.

    Un répit supplémentaire permettra "de fournir davantage d’aide aux populations qui en ont grand besoin et d’obtenir la libération d’autres otages" en échange de la libération de prisonniers palestiniens, a souligné le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg. Le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a de son côté réclamé une trêve "durable" en vue de travailler sur une "solution politique" au conflit.

    L’accord de trêve initial prévoyait, outre l’entrée d’aide humanitaire à Gaza depuis l’Égypte, la libération sur quatre jours de 50 otages enlevés le 7 octobre, contre celle de 150 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes.

    Israël a affirmé qu’au-delà, la libération de "dix otages supplémentaires" – contre 30 prisonniers – conduirait à "une journée supplémentaire de pause".

    John Kirby, un des porte-parole de la Maison Blanche, a indiqué lundi que le Hamas "s’est engagé à libérer 20 femmes et enfants" otages mardi et mercredi (heure locale).

    "Une bénédiction"

    "Des dispositions prévoient la libération de dix otages de plus chaque jour et c’est une bénédiction", avait déclaré dimanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, après un entretien avec Joe Biden. "Mais j’ai aussi dit au président que nous allons, après l’accord, retourner à notre objectif : éliminer le Hamas et nous assurer que la bande de Gaza ne soit plus ce qu’elle était", a ajouté M. Netanyahu, qui devait demander lundi au gouvernement un budget "de guerre" de 30 milliards de shekels (7,3 milliards d’euros).

    Lundi, deux experts de l’ONU ont demandé l’ouverture d’enquêtes indépendantes "rapides, transparentes et indépendantes", sur les "allégations de crimes de guerre et crimes contre l’humanité" par toutes les parties depuis le 7 octobre.

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