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  • | Crée le 17.07.2018 à 04h25 | Mis à jour le 17.07.2018 à 07h47
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    Après avoir inscrit l’un des plus beaux buts du tournoi, Benjamin Pavard entre dans la légende. photo AFP
    Le 1er juillet, à Kazan, les Bleus réalisent un match mémorable en sortant l’équipe de Lionel Messi. Les jeunes prometteurs viennent de montrer au monde entier leur talent.

    Un match d’anthologie illuminé par un jeune de 19 ans ! L’équipe de France s’est qualifiée pour les quarts de finale du Mondial-2018 en battant l’Argentine 4-3, et Kylian Mbappé a battu Lionel Messi avec un doublé qui fera date, samedi à Kazan.

    C’est dans la capitale du Tatarstan que les Bleus avaient débuté leur Coupe du monde, petitement contre l’Australie (2-1), et c’est là qu’ils sont entrés en grand samedi dans la compétition. Et même en majesté, puisqu’ils ont obtenu rien moins que le scalp de Messi.

    Ils s’étaient traînés en phase de poules, et les voici au rendez-vous du quart, vendredi prochain à Nijni Novgorod, face à l’Uruguay, qui a éliminé le Portugal de Cristiano Ronaldo (2-1). Après Messi, il y aura donc Luis Suarez au menu. Peut-être pas Edinson Cavani, auteur du doublé mais sorti blessé.

    Retour sur un match qui change l’image des Bleus. « Ça fait des mois qu’on se prépare pour jouer des matches comme ça. Là il était devant nous, il ne fallait pas le rater, et on ne l’a pas raté », s’est félicité Didier Deschamps, qui ne pouvait rêver mieux pour fêter son record de 80 matches à la tête de l’équipe de France.

    Ce n’est pas encore le dernier carré, objectif officiel des vice-champions d’Europe, mais enfin, ils ont fait une énorme impression en sortant les vice-champions du monde emmenés par un Messi peu en verve, bien bloquée par le dispositif défensif ficelé par Deschamps.

    Son équipe tient sans doute son match référence, à la faveur d’une grosse démonstration de caractère, dans un stade acquis à la cause de l’Argentine et vrombissant de chants comme à Buenos Aires.

     

    Benjamin Pavard et « Kyky » mettent le feu

    Les Bleus ont été capables de renverser un renversement, quand menant 1-0 ils furent ensuite menés 2-1 avec des buts au pire moment, autour de la pause (Di Maria 41e et Mercado 48e), et capables en sus de tenir leur avantage dans d’ultimes minutes irrespirables, avec un but de Sergio Agüero à la clef (90e+3).

    Et ils ont même offert à leurs supporters un moment digne d’entrer dans la mémoire collective, la volée de Benjamin Pavard : le joueur de Stuttgart égalisait sur une demi-volée de l’extérieur du droit (57e), sur un centre de son alter ego Lucas Hernandez. Et lui, parfois moqué en « Jeff Tuche », qui disait qu’il signerait volontiers pour une carrière à la Lilian Thuram…

    Un défenseur français qui marque en Coupe du monde, ça n’était plus arrivé depuis « Tutu » en demi-finale du Mondial-1998 contre la Croatie… « Le coach (Deschamps, coéquipier de Thuram en 1998) m’a dit que je lui ai fait penser à Lilian Thuram! J’espère que je ferai pareil que lui ». Mais sinon, merci qui ? Merci « Kyky », décisif sur trois buts français. Sur le premier il s’élançait depuis son camp dans une folle chevauchée balle au pied jusqu’à la surface, où il était déséquilibré par Marcos Rojo, carton jaune et penalty, transformé par Antoine Griezmann (13e). Il avait déjà obtenu un coup franc expédié par "Grizou" sur la barre (9e).

    Et c’est le jeune Parisien qui se chargeait de tuer le match avec un doublé express : d’abord en éliminant deux joueurs dans la surface dense (64e), puis plein de sang-froid après une délicieuse petite passe d’Olivier Giroud (68e). « Il va progresser encore, mais je suis déjà très content de lui. Dans un match comme ça, aussi important, il a montré tout son talent. Et même s’il a dû défendre, ça ne l’a pas empêché d’attaquer, et de très bien attaquer », a avancé « DD ».

    Messi décisif mais pas assez

    Mbappé a pris la relève d’un Griezmann pas encore à son meilleur niveau, malgré son deuxième but dans la compétition - mais un deuxième penalty. Le meilleur joueur de l’Euro-2016 a encore (au moins) un quart de finale pour redevenir rugissant.

    Certes, l’Albiceleste s’était qualifiée de justesse au Mondial puis en 8e de finale, percluse de problèmes défensifs, avec un sélectionneur, Jorge Sampaoli, qui semblait dépassé par ses joueurs. Mais elle s’est battue comme une bête blessée. Messi ? Dès son premier ballon, il était séché par Blaise Matuidi (3e), qui sera d’ailleurs suspendu en quart. Le ton était donné, et la « Puce » n’a pu détoner. Le quintuple Ballon d’Or « peut décider du sort du match », avait prévenu Hugo Lloris. Et le mythe vivant a délivré deux passes décisives, mais n’a pu remporter le match à lui tout seul - et les inévitables comparaisons avec le Diego Maradona de 1986 de refleurir.

    Le buteur hors norme, après quatre finales perdues (trois Copas America, un Mondial), vivait peut-être à 31 ans sa dernière chance de glaner un titre international. Mais samedi, il y avait dans l’air tatar comme une impression de passage de témoin, avec un autre M...

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