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  • Nicolas BLASQUEZ  / AFP | Crée le 07.02.2024 à 11h10 | Mis à jour le 07.02.2024 à 11h10
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    Christian Horner, le directeur de l’écurie de Formule 1 Red Bull, fait l’objet d’une enquête indépendante diligentée par son employeur après des accusations de "comportement inapproprié". Photo AFP
    Directeur de l’écurie de Formule 1 Red Bull depuis près de 20 ans, le Britannique Christian Horner a piloté tous les succès de l’équipe autrichienne, qui écrase actuellement la discipline. Mais, visé par une enquête, son avenir dans le paddock est menacé.

    Christian Horner, le directeur de la F1 chez Reb Bull, s’est forgé ces 15 dernières années un palmarès exceptionnel. Sous la houlette du mari de l’ex Spice Girls Geri Halliwell, l’écurie de la marque autrichienne a en effet remporté sept titres de champion du monde des pilotes, quatre pour l’Allemand Sebastian Vettel (de 2010 à 2013) et trois pour le Néerlandais Max Verstappen (de 2021 à 2023), ainsi que six couronnes mondiales des constructeurs (2010, 2011, 2012, 2013, 2022 et 2023).

    Mais le parcours sans faute pourrait s’achever brutalement pour le natif de Leamington (centre de l’Angleterre) : faisant l’objet d’une enquête indépendante diligentée par Red Bull après, selon la presse spécialisée, des accusations de "comportement inapproprié" qu’il a fermement niées, le dirigeant devrait rapidement être fixé sur son sort.

    Ancien pilote

    Jusque-là, Horner (50 ans) a brillamment manœuvré aux commandes de Red Bull, écurie qu’il a menée d’une main de maître depuis son arrivée dans le monde de la F1 sur la pointe des pieds. Ses succès lui ont même valu d’être décoré en décembre dernier par le Roi Charles III, qui l’a élevé au rang de commandeur de l’Empire britannique.

    Ancien pilote de Formule 3 et Formule 2 britanniques et de Formule 3000, Horner embrasse rapidement une carrière de dirigeant en prenant les commandes en 1999 de l’écurie Arden International, dont il est cofondateur et qui est engagée en Formule 3000, l’équivalent de la Formule 2 actuelle. Il y restera jusqu’en 2004, année à laquelle il décroche le doublé avec les titres pilotes et constructeurs.

    Patron d’écurie à 31 ans

    Quand l’Autrichien Dietrich Mateschitz, cofondateur de Red Bull, géant de la boisson énergisante, rachète l’écurie Jaguar pour lancer Red Bull Racing en 2005, il recrute Horner qui se retrouve propulsé en Formule 1 à seulement 31 ans, devenant le plus jeune Team Principal (directeur) d’une écurie de l’histoire.

    Malgré le manque de préparation, l’équipe basée à Milton Keynes (Angleterre) obtient un superbe résultat lors de son premier Grand Prix en mars 2005 en Australie, avec la 4e place pour le Britannique David Coulthard et la 7e pour l’Autrichien Christian Klein.

    Red Bull décrochera son premier podium l’année suivante à Monaco grâce à Coulthard, mais devra attendre 2009 pour remporter ses premières victoires avec Sebastian Vettel, prémices d’un premier cycle de domination.

    L’Allemand va en effet devenir le digne successeur de son illustre compatriote Michael Schumacher, septuple champion du monde, en décrochant quatre couronnes mondiales consécutives de 2010 à 2013. Red Bull, équipé alors d’un moteur Renault, réalisera même quatre doublés en s’adjugeant également le titre chez les constructeurs.

    Moments difficiles riment avec décisions difficiles

    Survient alors l’hégémonie de Mercedes en F1, avec l’avènement des moteurs hybrides Mais Horner parvient à maintenir l’écurie dans le trio de tête, sauf en 2015 (4e). "Nous sommes montés sur le podium dans plus de la moitié des courses. Mais bien sûr, il y a aussi des jours difficiles. Tout ce que l’on peut faire, c’est s’efforcer de retrouver cette sensation de victoire. Ainsi, même pendant la période où Mercedes était l’équipe dominante, c’est (cette recherche) qui nous a poussés à nous surpasser dans tous les domaines", soulignait Horner en décembre dernier dans une interview publiée sur le site de Red Bull.

    Et dans les moments difficiles, un bon manager doit être capable de prendre des décisions difficiles pour le bien de l’équipe : "En tant qu’organisation, vous devez évoluer. Oui, vous avez besoin de continuité et de stabilité, mais en fin de compte, l’équipe doit évoluer pour être meilleure", expliquait-il encore.

    Accro à la victoire

    Remplacer en cours de saison, en mai 2016, le Russe Daniel Kvyat par Max Verstappen, alors chez Toro Rosso, l’écurie partenaire de Red Bull, en est une. Mais elle sera très bénéfique puisque l’arrivée du prodige néerlandais et le travail acharné de l’équipe vont finir par porter leurs fruits. Verstappen est ainsi sacré champion du monde 2021 à l’issue du dernier Grand Prix, privant le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) d’un huitième titre mondial record.

    Depuis, Red Bull écrase la concurrence. Un doublé mondial pilote-constructeur en 2022 grâce au Néerlandais en a appelé un autre en 2023, à l’issue d’une saison presque parfaite marquée par 21 victoires en 22 courses.

    Comme son pilote vedette, Horner n’est jamais rassasié et a toujours soif de victoires. "Une fois que vous y avez goûté, la victoire crée une dépendance qui vous pousse à en faire toujours plus", souligne-t-il. "Mais il ne faut jamais la considérer comme acquise".

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