• May Toven, la promesse

(Alignée sur 50 m et 100 men papillon, 50 m, 100 m et 200 m en nage libre)

À bientôt 16 ans, la licenciée du club de Dumbéa est la benjamine de la mini délégation calédonienne aux championnats de France. Pas une débutante pour autant, puisqu’elle était déjà du voyage national il y a un an à Schiltigheim et même du déplacement de 2016 à Montpellier. L’année dernière, May Toven avait terminé 5e du 200 m nage libre et 7e du 100 m papillon dans sa catégorie d’âge. « Elle peut cette fois viser une qualification pour l’Euro junior, confie Gilles Dumesnil, son coach au pôle espoirs Oceania, qui encadre également les Cagous à Saint-Raphaël. Tout est possible mais son principal objectif sera d’abord de réaliser ses meilleurs chronos. »

Pour l'instant, ses temps font déjà d’elle l’une des quatre meilleures nageuses françaises nées en 2002 sur toutes les distances où elle nagera. Avec notamment un encourageant 58“15 réalisé sur 100 m nage libre en 2018, deuxième performance nationale de la saison pour une nageuse de son âge. L’avenir lui appartient.

L’œil de Gilles Dumesnil responsable du pôle espoirs Oceania et entraîneur du collectif calédonien aux France

Son point fort : « Sa qualité de glisse, son aisance naturelle sur l’eau. » Là où elle peut progresser : « May doit encore travailler sur sa vélocité. »

• Ylenka Maurin, objectif Euro

Alignée sur 100 m, 200 m, et 400 m nage libre

Dans sa dernière année en catégorie juniors, la nageuse de Dumbéa, qui aura 17 ans en août, a les moyens de frapper fort lors de ces championnats de France. Si elle évolue à son meilleur niveau, celle qui est classée dans les deux meilleures Françaises de la génération 2001 dans les trois courses où elle est engagée, pourrait bien de nouveau tutoyer les sommets. Comme en juillet 2016 quand elle a conquis le titre national jeunes à Amiens sur 100 m nage libre. En évoluant à son meilleur niveau, Ylenka Maurin a les moyens d'atteindre son Graal continental. « Elle peut raisonnablement viser une qualification pour les championnats d’Europe juniors », analyse Gilles Dumesnil, qui rappelle sagement que comme pour May Toven, « la première étape sera de viser les meilleurs temps possibles ».

L’œil de Gilles Dumesnil

Son point fort : « Ses retours. Elle est capable de réaliser des deuxièmes longueurs aussi rapides que ses allers. »

Là où elle peut progresser : « Ylenka peut encore gagner en vitesse. »

• Florent Janin, le défi

Aligné sur 50 m, 100 m et 200 m nage libre

Lui n’est plus un junior. À 19 ans, le nageur du CNC aura fort à faire. Il se mesurera à l’élite, ce qui se fait de mieux en France. À commencer par son ami et ancien camarade d’entraînement au CNC, le prodigieux Maxime Grousset. Le challenge sera donc immense pour celui qui devrait bientôt rejoindre une université américaine en Arizona ou en Utah. Si la finale A lui semble encore inaccessible, une place de choix en finale B, avec un super chrono, notamment en 200 m, serait une sacrée récompense pour le très appliqué Florent Janin, lui aussi ancien champion de France sur 100 m nage libre en cadets en 2016. « Sa progression est chaque année très régulière, commente Gilles Dumesnil. Il n’a pas encore atteint sa maturité. C’est prometteur. »

L’œil de Gilles Dumesnil

Son point fort : « La rigueur de Florent est impressionnante. »

Là où il peut progresser : « Ses départs sont encore perfectibles. »